Émile DebackerÉmile Debacker
Émile (Louis Pierre Joseph) Debacker (souvent également orthographié « De Backer ») est un prêtre catholique belge, enseignant, organiste et compositeur. Il naît à Tongre-Notre-Dame (Belgique) le 23 janvier 1878[1]. BiographiePremières annéesImprégné de musique, dès sa plus tendre enfance. Sa famille comptant d'autres musiciens.[style à revoir] Carrière sacerdotale et enseignanteIl reçoit l’ordination sacerdotale en l’église cathédrale de Tournai le 24 mai 1902 de Charles-Gustave Walravens[2],[3]. Quelques années plus tard, il décroche auprès de l’université de Louvain le diplôme de Docteur en Philosophie et Lettres. Ensuite, en 1911, dans le recueil de travaux des membres du cercle d’histoire et d’archéologie, cette même université publie, de lui, « Sacramentum, le mot et l’idée représentée par lui dans les œuvres de Tertullien », très probablement la version intégrale de ce qu’a été sa thèse. Pour son intérêt et ses travaux sur le sujet, il est référencé régulièrement dans les milieux académiques[4]. Il est tout d’abord professeur au Petit Séminaire de Bonne-Espérance, à Vellereille-les-Brayeux, près de Binche, d’avril à septembre 1903, moment auquel il devient professeur au Collège Saint-Augustin d’Enghien, titulaire de la Rhétorique et puis Préfet des études de 1906 à mars 1930[5],[6],[7]. On relève aussi qu’il est[8]:
Du 6 au 30 juillet 1926, soit moins de quatre semaines, il est curé de Hoves. ?A la demande d’un ancien Principal du collège d’Enghien, l’évêque annule rapidement cette nomination, pour « ne pas nuire aux intérêts des élèves et de la maison, en même temps qu’aux intérêts moraux de l’abbé Debacker ». Le 14 avril 1930, il est nommé à la double charge d’inspecteur de l’enseignement moyen du diocèse de Tournai et de curé d’Hacquegnies vers où il déménage, quittant ainsi le collège d’Enghien[9]. Émile Debacker écrit ou co-écrit quelques ouvrages dans ses domaines de prédilection comme une petite grammaire latine[10], ou encore une contribution sur Agrippine[Laquelle ?] et Néron de Tacite. Notons, plus pour l’anecdote, qu’Émile Debacker est un joueur de balle. Il est Chevalier de l’Ordre de Léopold[11]. Il décède à Hacquegnies le 8 février 1945[11]. Vie musicaleÉmile Debacker est issu et membre d’une famille de nombreux musiciens[12]. Son père François Joseph (Moustier-au-Bois, 15 février 1835[13]- Tongre-Notre-Dame, 7 décembre 1915) est notamment clerc-organiste de la basilique de Tongre-Notre-Dame pendant 50 années[14]. Mais Émile Debacker nous apprend que c’est son frère Nestor Pierre Joseph (Tongre-Notre-Dame, 18 janvier 1867 – Gilly, 18 décembre 1919) qui est son premier professeur de musique. Par son frère Nestor, Émile Debacker a trois neveux organistes dont voici, pour chacun d’entre eux, les prénoms et noms, paroisses où ils étaient titulaires, et dates de naissance et de décès : Émile Clément Désiré, collégiale Sainte-Waudru, Mons (Gilly, 10 mai 1893 – Ghlin, 19 février 1954), Joseph, église Saint-Victor, Dampremy (Gilly, 10 octobre 1909 - Dampremy, juin 1961) et Victor, église Saint-Germain, Chapelle-lez-Herlaimont (Gilly, 5 mars 1911 – Chapelle-lez-Herlaimont, 13 juillet 1952 ). Émile Debacker est élève d’Alphonse Mailly pour l’orgue[15] et de Paulin Marchand[16] pour l’harmonie, le contrepoint et la fugue. Dans son ouvrage « Le Hainaut en musique » de 1951, l’historien Émile Poumon indique que le chanoine Émile est aussi élève de l’Institut Lemmens. D’après le programme d’inauguration de l’orgue d’Estaimbourg, le 31 août 1930, l’abbé Émile a un « Prix de conservatoire », sans autre précision. Émile Debacker compose un nombre important d’œuvres d’un intérêt reconnu (voir section LISTE DES OEUVRES, c’est-à-dire Liste des œuvres)[17],[18],[19],[20]. Les quelque 49 partitions retrouvées de ce compositeur ont été recopiées au propre et sont téléchargeables gratuitement sur le site familial DEBAMUSICA, en version pdf[21]. À l’exception d’une composition pour piano, ce sont des pièces pour orgue dont quelques-unes avec voix. À Enghien, au lendemain de la guerre 1914-1918, les cloches du carillon, cachées sous l'occupation, sont replacées dans la tour. À l'initiative de quelques personnalités enghiennoises, un « Comité pour la restauration du carillon d'Enghien » est constitué et Émile Debacker en fait partie[22]. Interprétations de tiersPar des concerts, enregistrements…, des organistes réputés témoignent de l’intérêt des œuvres d’Émile Debacker[23],[24],[25]. Outre des membres ou descendants de sa propre famille, nous pouvons citer, parmi eux, dans l’ordre chronologique de leur contribution, Gabrielle Delmotte, Maurice Guillaume, Bernard Carlier, Philippe Le Gargean (France)[26]. Liste des œuvres Wikipédia n'est ni un annuaire, ni une base de données, ni un site de renseignements téléphoniques, mais une encyclopédie. Nous reprenons ci-dessous la liste des compositions d’Émile Debacker, par ordre alphabétique. Toutes les partitions ont été retranscrites et sont téléchargeables gratuitement, sous format pdf, à partir du site DEBAMUSICA, pré-cité. Ach Gott, vom Himmel sieh' darein orgue Allegro orgue Andante orgue Aria orgue Aria symphonique pour grd orgue orgue Ballade orgue Cantilène vénitienne pour grd orgue orgue Cantilène orgue Cantique à N.D. de Tongre 1 voix et orgue Cantique à Ste Rolende, de Gerpinnes 1 voix et orgue Cantique au Sacré-Cœur [4] 1 voix et orgue Caprice piano Carillon orgue Conte : La mort et l'enfant (berceuse) orgue Cortège funèbre orgue Elégie (1re élégie) (Sib m) orgue Elégie (2e élégie) (Lab m) orgue Elégie (Sol m) orgue Elégie (La m) orgue Epithalame orgue Esquisse Byzantine orgue Gavotte-Musette orgue Hymne à St Camille 3 voix et orgue In memoriam (adagio) orgue Mach's mit mir, Gott, nach deiner Güt' orgue Marche solennelle (variante 1) orgue Marche solennelle (variante 2) orgue Mélodie (voir Pourquoi ?) [6] orgue (sources disparues) 2e Méditation orgue Menuet orgue Offertoire pour grand orgue orgue Panis angelicus 3 v.= ou 4 v. mixtes et orgue 1re Pastorale orgue 2e Pastorale orgue Pourquoi? (mélodie pour orgue) orgue Prélude orgue Premier Noël orgue Prière à Notre Dame de Wilbourg 4 voix et orgue Prière d'un jongleur à N.D. orgue Ronde Wallonne orgue Sortie orgue Souvenance orgue Souvenir (Méditation pour orgue) orgue Toccata orgue 1er Triptyque orgue 2e Triptyque orgue Valse de concert piano Variations en La M orgue (Intro, Thème, Var., Final) Wer weiss nahe meine Ende orgue Références
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