Il fait ses études à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers[6] et crée une importante maison de décoration à Liège[6],[7]. Malgré l'activité croissante de son commerce de décoration, il parvient à s'adonner à son penchant favori : la peinture[6]. Professionnellement, il est aussi le patron du jeune Auguste Donnay, qui travaille quelque temps dans son entreprise de décoration[8],[7].
Il vit avec Charlotte Thérèse Isidore Lhoest (1828-1897), qu'il épouse en [9] et avec qui il a deux fils : le peintre, graveur et affichiste Émile Berchmans (1867-1947)[8],[5],[10], et le sculpteur Oscar Berchmans (1869-1950)[8],[5],[11]. Peu après le décès de son épouse en [12],[13], il se remarie avec Marguerite Jeanne Joly[14].
Il signe un grand nombre de panneaux décoratifs destinés à des habitations privées. Son œuvre la plus connue est sans doute le plafond de la grande salle des fêtes du Conservatoire royal de Liège[5],[8],[16]. Des œuvres de l'artiste sont présentes dans les collections du musée de l'Art wallon[17],[18].
Jacques Goijen, Dictionnaire des peintres de l'École liégeoise du paysage, Liège, École liégeoise du paysage Éditions, , 657 p. (ISBN9782960045901 et 2-9600459-04, OCLC980910178).
Cécile Renardy, Émile Berchmans 1867 - 1947 ; Essai d'inventaire de l'œuvre, Liège, Affaires culturelles de la Province de Liège, , 118 p. (OCLC1067697711).
Pierre Somville, Marie-Christine Depouhon et Gilbert Depouhon, Le Cercle royal des Beaux Arts de Liège 1892-1992, Bruxelles, Crédit Communal, , 128 p. (OCLC35121530).