Élisabeth Cibot est définie comme étant « une artiste pluridisciplinaire apposant sa sensibilité artistique dans la sculpture, la peinture ou le dessin, travaillant différentes matières, comme le bronze, l'argile, ou encore le verre ou le cristal, et s'exprimant dans de multiples styles tels que figuratif, stylisé, symbolique, expressionniste ou poétique »[3].
Expositions
Expositions personnelles
Galerie Oliviano, Paris, 2002.
Galerie Daniel Besseiche, Paris, 2008.
Dialogues d'atelier - Sculptures d'Élisabeth Cibot, Centro internazionale della grafica, Venise, 2008.
« L'art est un support à notre questionnement sur le monde et sur le sens de la vie, un chemin de connaissance de soi qui rend capable de s'ouvrir aux autres. Sur cette route, je cherche tout en bâtissant. » - Élisabeth Cibot[29]
Réception critique
« Tournée vers le graphisme et attirée par le plan qu'elle fait parfois s'onduler, Élisabeth Cibot laisse libre cours à ses impulsions, à une gestuelle épanouie, vivante et expressive. Consciente des limites imposées par la surface même du verre qu'elle grave, elle cherche au contraire l'harmonie entre contour, ligne et lumière. À l'évidence, la contrainte est l'état qu'elle ignore… Une liberté quasi-sensuelle qui joue, ici, avec la lumière, là, avec la couleur, pour surgir à la surface du verre avec fougue dans un grand accent de sincérité. » - Aline Jaulin[30]
« Sachant aller au-delà des apparences, elle capte de ses modèles en l'exprimant avec une liberté d'expression et une sincérité authentiques. Elle confère ainsi à ses travaux une vérité esthétique communicative où l'on perçoit toute la sensibilité du corps et de la vie qui le meut. l'intériorité Le monde d'Élisabeth Cibot est le théâtre de la fusion entre réalité et imaginaire, dont la cohérence et la force découlent d'une émotivité onirique qu'elle sait transmettre à la matière sculptée, et qui toujours nous va droit au cœur. » - Patrice de la Perrière[31]
« Pour s'extraire de la matière, Élisabeth Cibot cherche à dissoudre la pesanteur qui enracine toujours quelque part les corps et les êtres. Dans sa recherche, elle la distance, en éloignant ses modèles du sol, cherchant des postures qui évoquent ces espaces où la pesanteur n'existe plus. Elle introduit de l'aérien dans la densité de la matière et de l'armature, dans la complexité des matériaux du monumental. Elle dégage le mouvement, le geste et la possible légèreté de corps lourds de passions qui nous attachent. De sa sculpture émane un souffle qui traverse le volume et le suspend comme juste avant l'envol, dans un élan entre le ciel et le vide. » - Carole Melmoux[18]
La Valnurese, statue représentant une ouvrière en tenue de travail, en hommage aux plumassières italiennes qui travaillaient dans une ancienne fabrique de plumes de la ville de Nogent-sur-Marne, bronze 2500cm, 2012, patio de la résidence « La petite Italie », Nogent-sur-Marne. Pour réaliser cette œuvre, commandée par le maire de la ville, l'artiste[46] aurait utilisé comme modèle Carla Bruni-Sarkozy[47],[48],[49],[50],[51].
↑ École pratique des hautes études, IVe section (sciences historiques et philologiques), « Rapport sur les conférences 1983-1984 : la mosaïque gallo-romaine ». Livret 3, Sorbonne, 1987, p. 60.
Agnès Zamboni, « Élisabeth Cibot », Art et décoration, février 1996.
Nicole Crestou, « Élisabeth Cibot, la tradition au service de l'expression », Revue de la céramique et du verre, n°103, novembre 1998.
Patrice de la Perrière, « Jules Verne, le capitaine Nemo et Élisabeth Cibot », Univers des arts, n°108, février 2006.
Patrice de la Perrière, « Entretien avec Élisabeth Cibot », Univers des arts, n°89, mai 2007.
Julien Denoun et Jean-Philippe Ricard (textes), Alain Tournaille (photographies), Dialogues d'atelier - Sculptures d'Élisabeth Cibot éditions Centro internazionale della grafica di Venezia, 2008.
Anne Monjaret, « Hommage aux ouvrières italiennes de Nogent-sur-Marne ou les enjeux d'une création », Hommes et migrations, n°1310, avril 2015 (lire en ligne).
Jacqueline Lalouette, Un peuple de statues - La célébration des grands hommes, éditions Marc & Martin, 2018.
Thibaut Josset, « Sculptilia - Élisabeth Cibot », Univers des arts, n°206, avril 2022.