Le scrutin est une nette victoire pour le Parti révolutionnaire moderne (PRM), qui remporte la majorité absolue des sièges dans les deux chambres, tandis que son dirigeant, Luis Abinader, est réélu le même jour à la présidence du pays.
Contexte
Les élections parlementaires de 2020 conduisent à une alternance au profit du Parti révolutionnaire moderne (PRM) mené par Luis Abinader, qui remporte de son côté la présidentielle dès le premier tour. Le PRM réunit ainsi une majorité absolue des suffrages, lui assurant une solide majorité dans les deux chambres du parlement[1].
Considérées comme un test électoral majeur pour les partis en lice, les élections municipales de février 2024 conduisent à leur tour à la victoire écrasante du PRM, qui arrive en tête dans 30 provinces sur 32 et décroche 122 municipalités, soit environ 70 % d'entre elles[2].
La Chambre des députés est dotée de 190 sièges dont 178 pourvus pour quatre ans au scrutin proportionnel plurinominal dans 32 circonscriptions électorales plurinominales correspondants aux 31 provinces plus le district national de la capitale Saint-Domingue. Le nombre de sièges par circonscription varie en fonction de leur population, à raison d'un minimum de deux sièges plus un par tranche de 50 000 habitants, et un dernier pour une éventuelle tranche supplémentaire de 25 000 habitants. A ce total s'ajoute 5 autres sièges compansatoires distribués en priorité aux partis ayant franchit le seuil électoral de 1 % des suffrages exprimés au niveau national mais n'ayant obtenu aucun siège dans les circonscriptions. Enfin, 7 sièges sont reservés depuis 2016 à la diaspora dans une unique circonscription extra nationale, selon le même mode de scrutin[3],[4].
Sont éligibles les individus ayant la citoyenneté dominicaine âgés d'au moins 25 ans, jouissant de leurs droits civiques et politiques et étant nés dans la circonscription où ils se présentent ou en ayant été résidents depuis au moins cinq années sans interruption. Seuls peuvent être candidats les personnes présentées par l'un des partis officiellement reconnus par la Junte centrale électorale. Les candidatures indépendants sont par conséquent impossibles. Un mandat de député ou de sénateur est incompatible avec une fonction publique.