Les élections législatives hongkongaises de 2016 se déroulent le .
Mode de scrutin
Le Conseil législatif de Hong Kong est composé de 70 sièges pourvus tous les quatre ans selon un système mêlant suffrage universel direct et indirect. Sur ce total, 35 sièges sont ainsi pourvus par les électeurs au scrutin proportionnel plurinominal dans cinq circonscriptions électorales appelés « circonscriptions géographiques » (GC). Dans ces dernières, la répartition des sièges est faite selon la méthode du plus fort reste, à l'aide du quota de Hare. Les 35 sièges restants sont pourvus au scrutin indirect dans des circonscriptions dites fonctionnelles (FC) par plusieurs groupes socio-professionnels, dont 5 par une circonscription rassemblant les conseillers de districts, élus directement par la population au cours des élections locales[1],[2].
Contexte
Lors des élections législatives de 2012, les pro-démocratie, bien que toujours, obtiennent quatre sièges de plus, leur conférant un droit de vote au sein du Conseil législatif[2].
À la suite des manifestations de 2014 à Hong Kong, également nommées « révolution des parapluies », le paysage politique hongkongais a vu naître un nouvel camp, favorable à l'indépendance de la région, face aux deux autres camps traditionnels, les pro-démocratie et les partisans de Pékin[2].
Les autorités électorales décident par ailleurs d'interdire la candidature de cinq partisans de l'indépendance, faisant valoir qu'il est illégal de militer en faveur de l'indépendance[2]. C'est le cas de Andy Chan Ho-tin cofondateur du Parti national de Hongkong (HKNP), qui milite pour l’indépendance de Hong Kong[3].