Le eu lieu une tentative de coup d'État au Venezuela menée par Hugo Chávez pour destituer le président Carlos Andrés Pérez. Chávez fut arrêté avec d'autres généraux, mais le président Pérez devenait de plus en plus impopulaire. Il dut affronter un autre coup d'État le avant d'être destitué par le Sénat le pour corruption.
Le , l'ancien président Rafael Caldera fut élu président de la République. Celui-ci dut gérer la politique menée par son prédécesseur, et mis en place l'Agenda Venezuela.
Dans les mois précédant le scrutin, des secteurs de l’armée liés à l’extrême droite envisagent un coup d’État. Le général Ruben Matias Rojas Perez, gendre du président Caldera et nommé par lui commandant en chef de l’armée en , avertit : « L’armée n’appuiera pas ceux qui se sont soulevés contre la république. » Les officiers supérieurs suspectés de sympathies pour Chavez sont affectés à des fonctions administratives. Le lendemain de l'élection, pour préparer son insurrection militaire, Rojas Perez rassemble les chefs de la brigade blindée (la plus puissante de l’armée) et de la brigade de parachutistes. Le projet de coup d’État est finalement abandonné sous la pression du président Caldera et du ministre de la Défense[1].
Résultats
Résultats officiels de l'élection présidentielle vénézuélienne du
↑Les Enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d’États modernes et autres tentatives de déstabilisation, Éditions Don Quichotte, , p. 207-212