L'église est située dans le département français du Finistère, sur la commune de La Martyre.
Description
Une description détaillée de l'église Saint-Salomon est consultable sur un site Internet[2].
L'église Saint-Salomon est située au sein d'un enclos paroissial, un des plus beaux du Léon, dont la construction s'est étalée entre le XIe siècle et le XVIIe siècle. Il a été classé par arrêté du [3]. L'église actuelle daterait principalement du XIIIe siècle (il subsiste de cette époque les piliers et le collatéral sud), mais le chevet actuel a été reconstruit vers 1450 après qu'une tempête eût partiellement démoli l'église.
L'extérieur de l'église Saint-Salomon et l'enclos paroissial
La Martyre : la porte triomphale de l'enclos paroissial 2
La Martyre : la porte triomphale de l'enclos paroissial 3
La Martyre : la porte triomphale de l'enclos paroissial couronnée de son calvaire
La Martyre : la porte triomphale de l'enclos paroissial, la Descente de croix
La Martyre : la porte triomphale de l'enclos paroissial, partie droite, groupe de l'Annonciation, l'archange Gabriel
La Martyre : la porte triomphale de l'enclos paroissial, partie droite, groupe de l'Annonciation, Marie lisant la Bible
La Martyre : la porte triomphale de l'enclos paroissial, le sommet du calvaire central, le crucifix
La Martyre : la porte triomphale de l'enclos paroissial, le sommet du calvaire central, l'autre face
La Martyre : la porte triomphale de l'enclos paroissial, partie sommitale, le bon larron
La Martyre : la porte triomphale de l'enclos paroissial, partie sommitale, le mauvais larron
L'église Saint-Salomon a été restaurée après trente ans de travaux qui ont pris fin en 2010 avec le remplacement des trois vitraux de l'abside et la pose du maître-autel. « La charpente, la toiture, le porche déformé par le temps a reçu une injection de béton qui l'a stabilisé, la porte triomphale et le calvaire situé en son sommet, le retable, les vitraux et le mobilier religieux », énumère Pierre Quélennec, le maire[4]. À l'intérieur de l'église, on découvre un chancel, des vitraux du XVIe à côté de vitraux contemporains, un baptistère, etc. La sacristie, de style jésuite, date de 1697.
La Martyre : l'église Saint-Salomon, le clocher, le porche et à gauche l'ossuaire
La Martyre : l'église Saint-Salomon, le porche et à gauche l'ossuaire 1
La Martyre : l'église Saint-Salomon, le porche et à gauche l'ossuaire 2
La Martyre, église Saint-Salomon, la sacristie de style jésuite, vue extérieure d'ensemble
La Martyre, église Saint-Salomon, la sacristie, fenêtre ornée de fleurs de lys
La Martyre, église Saint-Salomon, inscription millésimant la construction de la sacristie (1697)
Le porche sud, en pierre de kersanton, présente plusieurs scènes de la vie du Christ et est dédié à la Vierge sur son tympan et ses voussures, présentant notamment une Nativité à la Vierge couchée[5], autrefois allaitante, mais mutilée par un prêtre pudibond, qui était peint de couleur vive ou encore un joueur de crosse, sans doute un berger de Bethléem[6]. Les apôtres sont présents comme piliers de l'église accueillant le fidèle et ouvrant la route vers Notre-Dame-de-Bonne-Encontre[7]. À l'intérieur du porche se trouve un bénitier surmonté d'une statue de l'Ankou ; des niches situées sur les deux murs contiennent des statues des douze apôtres et une fresque située sur son plafond, mal conservée, représente les quatre Évangélistes. Une double porte située au fond du porche et datant de 1693, donne accès à l'intérieur de l'église.
Vues de l'extérieur du porche :
La Martyre : l'église Saint-Salomon, le porche sud, la façade
La Martyre : l'église Saint-Salomon, tympan du porche, groupe statuaire de la Nativité
La Martyre : l'église Saint-Salomon, tympan du porche, groupe statuaire de la Nativité, la Vierge de Nativité
La Martyre : l'église Saint-Salomon, tympan du porche, groupe statuaire de la Nativité, Saint Joseph de Nativité
La Martyre : l'église Saint-Salomon, le porche, groupe statuaire de l'Adoration des rois mages
La Martyre : l'église Saint-Salomon, le porche, Saint Salomon et des soldats
La Martyre : l'église Saint-Salomon, le porche, têtes de personnages (bergers)
La Martyre : l'église Saint-Salomon, le porche, un personnage (berger joueur de crosse)
La Martyre : l'église Saint-Salomon, le porche, personnage priant
La Martyre : l'église Saint-Salomon, le porche, un ange
La Martyre : l'église Saint-Salomon, le porche, personnage à écusson et autre personnage
Vues de l'intérieur du porche :
La Martyre : l'église Saint-Salomon, le porche, portes jumelées donnant accès à l'église
La Martyre : l'église Saint-Salomon, le porche, statues des apôtres, côté ouest
La Martyre : l'église Saint-Salomon, le porche, statues des apôtres, côté est
La Martyre : l'église Saint-Salomon, le porche, la voûte d'ogives
La Martyre : l'église Saint-Salomon, le porche, culot à la retombée d'une ogive
La Martyre : église saint-Salomon, le bénitier à l'Ankou 1
La Martyre : église saint-Salomon, le bénitier à l'Ankou 2
L'ossuaire de 1619 rappelle sa fonction par la présence d'un homme qui brandit un crâne et un os et la citation en breton : « La mort, le jugement, l'enfer glacé, quand l'homme y songe, il doit trembler : fol est, si par mégarde son esprit ne voit qu'il faut mourir »[8]. À son angle se trouve une cariatide à demi nue, connue sous le nom de « Cariatide aux bandelettes », sculptée en 1619 par l' atelier du maître de Plougastel : elle présente une femme aux seins nus offerts aux regards, symbole de la femme tentatrice.
La Martyre : façade de l'ossuaire, vue d'ensemble
La Martyre, église Saint-Salomon, façade de l'ossuaire, statue de Pol Aurélien
La Martyre, l'ossuaire, les sculptures de la façade méridionale
La Martyre : l'ossuaire, détail d'une des sculptures de la façade méridionale
La Martyre : l'ossuaire, détail d'une autre sculpture de la façade méridionale avec inscription en breton 1
La Martyre : l'ossuaire, détail d'une autre sculpture de la façade méridionale avec inscription en breton 2
Les sablières polychromes du mur nord datent aussi du XVIe siècle et représentent des scènes pittoresques comme une scène de labour (un épisode de la vie de saint Isidore), un enterrement ou un joueur de biniou ;
Le chancel, en pierre de kersanton, date du XVe siècle, mais a été en partie supprimé au XVIIe siècle ; la partie conservée garde le nom de son donateur, Jean de Kerguiziau, abbé de Daoulas de 1573 à 1581[9] ;
Quatre bénitiers en kersanton, deux datant du XVIe siècle et deux du XVIIe siècle ;
De nombreuses statues dont quatre situées dans de grandes niches décorent l'abside et représentent saint Salomon, la Vierge portant l'Enfant-Jésus, sainte Catherine et un évêque non identifié ;
Des peintures murales, qui dateraient du XIVe siècle, ont été découvertes en 1997, mais elles sont très dégradées[7] ;
L'église possède aussi un trésor, contenant entre autres un reliquaire de style Renaissance, un calice de la fin du XVIe siècle ou du début du XVIIe siècle et une statue en argent de l'Enfant Jésus, probablement d'origine italienne et datant de 1667[2].