Comme dans les paroisses voisines dotées elles aussi d'enclos paroissiaux, sa richesse a été possible grâce à la prospérité liée à la fabrication et au commerce de la toile de lin aux XVIe et XVIIe siècles, époque de sa construction (les travaux s'achèvent en 1708). Elle a remplacé un ou plusieurs édifices antérieurs. Sa tour est de style Beaumanoir. Sous son porche latéral sud repose un groupe polychrome du Christ et des douze apôtres, œuvre du sculpteur Roland Doré. À l'intérieur, le maître-autel datant du XVIIe siècle (ainsi que les autels latéraux de Saint-Jean et de Notre-Dame de la Pitié) est richement orné de guirlandes, de statuettes, d'angelots, .. et est recouvert d'un dais supporté par des statues formant pilier et représentant la Foi et l'Espérance. Les autels du Rosaire et de Saint-Joseph datent de 1700. L'église abrite les statues de saint Pierre, saint Roch, saint Michel, saint Jean-Baptiste, saint Jean (en évêque), un ange gardien, deux Vierges-Mères et un Christ tenant la croix. Les travaux de rénovation en 1999 ont remis en valeur les sablières et les poutres richement décorées. L'église possède une croix de procession en vermeil qui date du XVIe siècle et une croix reliquaire de 1760[2].
Les vitraux datent de 1880 et sont l'œuvre de Jean-Louis Nicolas, peintre verrier à Morlaix[3].
Mobilier
Le chœur avec le maître-autel
La chaire à prêcher
La bannière de saint Pierre devant l'autel de saint Joseph
Porche sud : six statues d'apôtres (de Roland Doré)
Porche sud : les six autres statues d'apôtres (groupe polychrome)
L'église abrite un riche patrimoine mobilier dont plusieurs éléments sont classés monuments historiques au titre objet :
une armoire de fabrique du 2e quart du XVIIIe siècle[4] ;
une chaire à prêcher du 2e quart du XVIIIe siècle[14] ;
une bannière de procession du 4e quart du XVIIIe siècle représentant saint Pierre, d'un côté, et le Christ en croix entre la Vierge et saint Jean, de l'autre[15]. Cette bannière a été lauréate du concours « Un patrimoine pour demain » 2010 organisé par le magazine Pèlerin ce qui a permis de financer sa restauration[16].
une statue du Christ en croix des XVe et XVIe siècles[17] ;
une lampe de sanctuaire de la 2e moitié du XVIIe siècle[18] ;
douze statues du 3e quart du XVIIe siècle représentant les Apôtres[19], ces statues sont situées sous le porche sud ;