L’église Saint-Martin date de la seconde moitié du XIe siècle[1].
Elle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [2] ainsi que d'une restauration importante par les soins de l'État, du département et de la communauté de communes de la Moyenne-Durance[3].
Cette façade est édifiée en moellons et galets, l'utilisation de la pierre de taille se limitant à l'encadrement et aux claveaux des fenêtres géminées, à une partie des maçonneries du clocheton et aux chaînages d'angle de l'angle sud de la façade.
La maçonnerie est percée de nombreux trous de boulin (trous destinés à ancrer les échafaudages).
La façade méridionale est percée d'un portailcintré et de cinq fenêtres hautes et très étroites.
L'intérieur, en ruines, est privé de son pavement et de sa couverture d'origine : l'édifice était en effet couvert d'une charpente qui a brûlé à plusieurs reprises[1]. Une couverture partielle a été reconstituée au-dessus de la travée de chœur et des collatéraux.
L'abside, surélevée par rapport à la nef et séparée de celle-ci par un arc triomphal double, est voûtée en cul de four et éclairée par une fenêtre axiale à simple ébrasement sans ornements.
Références
↑ ab et cGuy Barruol et Jean-Maurice Rouquette, Promenades en Provence romane, Zodiaque, 2002, p.105