Église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte d'Aubas
L'église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte est une église située à Aubas dans le département français de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle fait l'objet d'une protection au titre des monuments historiques. LocalisationL'église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte est située en Périgord noir, dans le département français de la Dordogne, en rive droite de la Vézère, au centre du bourg d'Aubas. HistoriqueLa construction de l'édifice actuel a commencé au XIIe siècle[1]. Au XIXe siècle, la façade occidentale est refaite tout en conservant le portail gothique[1] et, au-dessus du chœur, un ancien clocher-mur est remplacé par un clocheton[1]. L'église est inscrite au titre des monuments historiques depuis le [1]. Elle est sous le patronage de saint Cyr (enfant âgé de trois ou quatre ans) et de sainte Julitte (sa mère)[2], martyrs chrétiens vers l'an 304. ArchitectureComme pour nombre d'églises catholiques, l'édifice est orienté est-ouest. L'accès à l'église s'effectue par la façade occidentale. Le portail gothique à trois voussures est surmonté d'un clocher-mur à trois baies campanaires[1] dont une seule a conservé une cloche. La nef est flanquée d'une chapelle latérale au sud, située juste avant le chœur. Celui-ci est de forme rectangulaire et n'a conservé de l'époque romane que le mur goutterot nord[1] et son plafond est peint.
MobilierParmi les objets liturgiques que recèle l'église figurent deux retables classés au titre des monuments historiques. L'un, classé le , est en pierre et date du XVIe siècle ; sculpté en bas-relief, il est divisé en quatre scènes représentant l'Annonciation, l'Adoration des bergers, la Cène et l'arrestation du Christ ; têtes et mains de la quasi-totalité des personnages ont été martelées ou coupées[3]. L'autre en bois, classé le , est du XVIIe siècle ; quatre tableaux entourent une statue de saint Joseph tenant l'Enfant Jésus et représentent la Nativité, la Fuite en Égypte et la Sainte Famille (deux panneaux)[4]. Initialement, un panneau plus petit, dans la partie basse du retable, évoquait l'agonie de Joseph ; sa disparition a été signalée en 1967[4]. Dans les années 1960, ces deux éléments formaient un autel-tabernacle, composé de bas en haut par le retable de pierre, un linteau du XIXe siècle, et le retable en bois[4]. En 2015, ces deux retables sont exposés séparément dans la nef.
Références
AnnexesArticles connexesLiens externes |