Elle est parfois appelée église Saint-Laurent par confusion avec le saint patron du village.
Architecture
L’édifice possède une architecture simple avec un chœur, une seule nef rectangulaire avec deux travées de voûtes et quatre piliers, une abside à trois pans et un clocher[1],[2].
Son clocher est une tour carrée ; elle possédait jusqu’à la révolution des créneaux. Ils ont été détruits par les révolutionnaires parce que représentant un symbole de la féodalité. Ils ont été par la suite réinstallés puis à nouveau enlevés à la fin du XXe siècle[3].
L’église est construite sur les rochers ; de massifs contreforts soutiennent les murs et le chevet du bâtiment[2].
La porte en basalte de la façade d’entrée est surmontée d’un fronton triangulaire et donne sur la place de l’Église. L’église est située à l’entrée nord du village.
Au sud de l’église se trouve le presbytère.
Œuvres
L’église possède divers objets d’art répertoriés à l’inventaire des monuments historiques :
Le Chemin de croix moderne a été réalisé par Roger Roux en 1968[2].
Les vitraux modernes sont l’œuvre du maître aveyronnais Claude Baillon en 1984[2].
Statues de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Gassin
Statue de sainte Antoine de Padoue à l'Enfant
Statue de sainte Thérèse de Lisieux
Statue de Notre-Dame de Lourdes
Statue de sainte Roseline
Statue de saint Joseph et l’Enfant Jésus
Statue de la Vierge à l'Enfant
Tableaux de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Gassin
Tableau de saint François de Salles entre Saint Louis de Gonzague et saint Sébastien et sainte Lucie
Un tableau de l'église de Gassin
Tableau de la Vierge à l’Enfant entre saint Jean-Baptiste et saint Laurent
Le Don du Rosaire de Coriolano Malagavazzo
Autres éléments de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Gassin
La cloche "Laurens"
Plaque des Gassinois morts pour la France
Autre plaque des Gassinois morts pour la France
Ange céroféraire
Maître autel
Bénitier
L'église a accueilli une reproduction de la grotte de Lourdes pour honorer Notre-Dame-de-Lourdes après la guérison d'une jeune fille. La grotte a été détruite lors du réaménagement de l'église après Vatican II[17].
Culte
L’église est desservie par le curé de la paroisse de La Croix-Valmer. Elle dépend du diocèse de Fréjus-Toulon.
Utilisation
L’église de Gassin est parfois utilisée pour des messes chantées en provençal avec le groupe de maintenance des traditions provençales de la commune, Leï Masco et pour des concerts[18].
Patrick Varrot, Le Don du Rosaire de Gassin (1587). Une toile crémonaise de l’église des Prêcheurs de Draguignan ? Étude sur la provenance et l’attribution du tableau au peintre Coriolano Malagavazzo, 2014, 43 p.
↑Patrick Varrot, « La toile du don du Rosaire, à Gassin (1587) : une attribution inédite », conférence à la Société d'étude archéologique et scientifique de Draguignan, 14 mai 2014.
↑Patrick Varrot, Le Don du Rosaire de Gassin (1587). Une toile crémonaise de l'église des Prêcheurs de Draguignan ? Étude sur la provenance et l'attribution du tableau au peintre Coriolano Malagavazzo, , 43 p.
↑Marie-Claude Léonelli, Marie-Paule Vial et Hélène Pichou, La peinture en Provence au XVIe siècle, Marseille, Éditions Rivages/ Musées de Marseille/ Galerie de la Vieille Charité, , 226 p., IN-4 cartonné (ISBN2-86930-106-5 et 978-2-86930-106-1, OCLC18862584, lire en ligne)