Édouard de Ribes

Édouard de Ribes
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Édouard Auguste Élie de RibesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
BanquierVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Jean de Ribes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Autres informations
Conflit
Distinctions

Édouard de Ribes, vicomte puis comte de Ribes, né le à Paris et mort le à Neuilly-sur-Seine[1], est un administrateur de sociétés français.

Biographie

Jeunesse et formation

Fils de Jean, comte de Ribes, président de la Société des bibliophiles français, et d'Aline Pépin-Lehalleur, Édouard de Ribes étudie au lycée Janson-de-Sailly puis à la faculté de droit de Paris et obtient un doctorat en sciences économiques.

Carrière professionnelle

Nommé associé de la Banque Rivaud et Cie en 1949, il en devient président-directeur général en 1975. Il est président du conseil de surveillance de la Compagnie des caoutchoucs de Padang, président, en 1969, puis président du conseil de surveillance de la Compagnie du Cambodge, vice-président de Bolloré Investissement, à partir de 1994, président du conseil de surveillance de la société financière des Terres Rouges, président du conseil de surveillance des Mines de Kali-Sainte-Thérèse, président de Pathé Cinéma et de Poliet, administrateur de la Société financière des caoutchoucs, de la Société industrielle et financière de l’Artois, de la Société des plantations des Terres Rouges, de la Société africaine forestière et agricole, de la société des Ciments Français, de HR Banque, de Columbia Securities. Il est également administrateur de Ciments Français.

Procédures judiciaires

Au titre d'ancien président de la banque Rivaud, le comte Édouard de Ribes est mis en examen le par les juges Isabelle Prévost-Desprez et Philippe Courroye[2] pour « abus de biens sociaux et présentation de comptes inexacts », étant notamment soupçonné d’avoir couvert un circuit de blanchiment d’argent entre la France et la Suisse. Il lui est demandé la plus forte caution jamais réclamée par la justice à un homme d'affaires, d'un montant de trente millions de francs[3].

La Justice prononce finalement deux non-lieux, en et .

Autres fonctions

Jean de Ribes, son fils, contribua au rayonnement du musée d'Orsay et à l'enrichissement de ses collections en étant dès 1980 l'un des membres fondateurs de la Société des amis des musées d'Orsay et de l'Orangerie, dont il fut le président de 1990 à sa mort.

Mariage et descendance

Edouard de Ribes épouse en janvier 1948 Jacqueline Bonnin de La Bonninière de Beaumont, styliste, fille de Jean Bonnin de La Bonninière de Beaumont, vice-président du Comité international olympique, commandeur de la Légion d'honneur, et de Paule Rivaud de La Raffinière. Ils ont deux enfants :

  • Jean de Ribes
  • Elisabeth de Ribes

Après la mort du Comte Edouard de Ribes (2013), sa veuve Jacqueline (née en 1929) vend la collection de leur hôtel particulier de Paris 16e aux enchères chez Sotheby's pour près de 23 millions d'euros fin 2019[4].

Décorations

Officier de la Légion d'honneur Officier de la Légion d'honneur
Officier de l'ordre national du Mérite Officier de l'ordre national du Mérite
Croix de guerre 1939-1945 Croix de guerre

Annexes

Liens internes

Liens externes

Références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. « La banque Rivaud mise en cause », L'Humanité,‎ (lire en ligne)
  3. Judith Benhamou, « Les très classiques collections du comte et de la comtesse de Ribes », Les Echos,‎ (lire en ligne)
  4. Le Figaro et AFP, « L'extraordinaire collection des comtes de Ribes vendue aux enchères 22,8 millions d'euros », Le Figaro,‎ (lire en ligne)