Édouard YrondyÉdouard Yrondy
Édouard Yrondy (1863-1938) est un artiste peintre et illustrateur français. BiographieFils d'Elizabeth Goedeau, née à Leyde, et de Michel Yrondy (1821-1887), photographe originaire du Cantal, installé depuis 1862 passage Lemoine[1], Pierre Édouard Irondy expose pour la première fois au Salon des artistes français en 1883, un portrait peint. Son atelier parisien est situé au 30 boulevard du Montparnasse dans le domicile de ses parents, à côté du studio de son père[2]. Au salon de 1889, il présente un nouveau portrait peint, et deux dessins exécutés d'après des œuvres littéraires[3]. Son père est connu comme photographe, il fournit nombre de clichés à des périodiques illustrés dans les années 1870-1880, comme par exemple pour Le Monde illustré. Il a cinq enfants, dont deux exerceront le même métier que lui, et engendreront une longue lignée de photographes[4],[5]. Édouard commence à collaborer à des périodiques illustrés dès 1886, avec Le Bon Journal. Au début des années 1890, il produit des illustrations destinées à des maisons d'édition de romans populaires, dont plusieurs affiches lithographiées. Au début des années 1900, il est recruté par l'éditeur J. Ferenczy[6]. Le 3 octobre 1896, il épouse à Saint-Bresson (Haute-Saône) Marie Adrienne Gabrielle Tisserand, dont un fils, Pierre Yrondy, né en 1897, qui deviendra comédien et dramaturge[7]. Neuf ans plus tard, le 19 avril 1906, Marie Adrienne Yrondy accouche à son domicile, 22, rue Delambre à Paris 14e d’une fille prénommée Madeleine qui décèdera à l’âge de quatre ans[8]. Outre quelques affiches, il fournit des vignettes au Petit Journal (1901), au Frou-frou (1901-1912), L'Amour (1905), En famille (1907), L'Intrépide (1911), L'Inédit, Jean-qui-rit (1912), À l'aventure (1920) et Lisette (1922-1925)[9]. Il meurt à Saint-Bresson (Haute-Saône) dans une maison familiale qu'il possédait depuis avant 1900 et où il s'était retiré. ŒuvreOuvrages illustrés
Notes et références
AnnexesBibliographie
Liens externes
|