Éditions Tana

Tana éditions
Repères historiques
Création
Dates clés : acquisition de la marque et du fond par le Editis

création d'un label écoresponsable

Fiche d’identité
Slogan « A chacun son livre, à chacun son action »
Siège social Paris
Dirigée par Suyapa Hammje
Spécialités écologisme
Collections Fake or Not
Le Temps des Imaginaires
Nouveaux Récits
Parlons Potager
Tout faire soi-même
Titres phares Comment rester écolo sans finir dépressif
Devenir Gardiens de la Nature
Langues de publication Français
Société mère Editis
Site web https://www.editis.com/maisons/tana/
Préfixe ISBN 978-2-84567
979-10-301Voir et modifier les données sur Wikidata

Les éditions Tana sont une maison d'édition française créée en 2005, spécialisée dans l'écologisme et le faire soi-même, rachetée en 2013 par le groupe Editis.

Histoire

La maison d'édition Tana est créée en 2003, avec comme spécialité les livres de cuisines et de loisirs créatifs[1].

En 2013, le groupe Editis achète la marque et le fonds, qui réunissait alors 200 titres[2]. La directrice éditoriale est alors Marie Baumann[3]. Celle-ci mène alors un travail de mutation de la maison de manière à maintenir sa réputation de dénicheur, tout s'éloignant des ouvrages à petits prix de créations et de cuisine[1].

En 2014, Tana publie l'un des plus grands livres pop-ups, réservé aux adultes, nommé Jeux t'aime de Carole Appert[4].

En 2019, Marie Baumann quitte son poste pour passer à la direction éditoriale de Hoëbeke; Suyapa Hammje est nommée pour la remplacer chez Tana[5]. C'est sous l'impulsion de la nouvelle directrice éditoriale, impliquée personnellement contre le réchauffement climatique, qu'est annoncée le 28 février 2019 la création du label écoresponsable de la maison[6],[7]. Le logo, choisi lors de la création de la maison en 2003 (le scarabée de l’Égypte antique qui représente la fertilisation des sols) fait écho à ce choix[5]. Cela implique de choisir les sujets des livres et de choisir des matières recyclées ou biologiques pour l'impression des documents. Le papier choisi est labellisé FSC (Forest Stewardship Council), les impressions labellisés Imprim'Vert sont en France[8],[9].

La même année, les éditions annulent la publication de Manifeste pour le 21ème siècle de Roger Hallam, à la suite des propos de l'auteur qui minimisait l'Holocauste. Cette décision a poussé à l'annulation de la version traduite en allemand; mais le livre est disponible au Royaume-Uni[10].

En 2021, les éditions vont plus loin quand Suyapa Hammje inaugure la nouvelle collection "Fake or not", dont l'objectif est de décrypter les débats concernant l'environnement[11].

En 2023, Suyapa Hammje quitte son poste pour passer à la direction éditoriale des éditions Ulmer; Olivia Recasens est nommée pour la remplacer chez Tana.

Ligne éditoriale

À l'origine spécialisée dans les livres de cuisine et de loisirs créatifs, Tana Éditions s'est spécialisée depuis 2019 dans l'écologisme, aussi bien dans les sujets abordés que ses méthodes d'éditions[6]. L'objectif principal de cette direction éditoriale est de lutter contre le réchauffement climatique et l'écoanxiété[7].

Œuvres Principales

Parmi les œuvres majeures publiées par Tana Editions, les sujets sont principalement socio-écologiques avec Comment rester écolo sans finir dépressif de Laure Noualhat (2020)[12] qui remporte le prix du livre engagé pour la planète, et Devenir gardiens de la nature de Marine Calmet (2021)[13] qui remporte le prix d'écologie de l'institut européen d'écologie[14]. Pour encourager l'action verte, la maison compte dans son fonds d'autres ouvrages de manuels pratiques comme Réussir son potager du paresseux de Didier Helmstetter (2020)[15]. Les éditions Tana travaillent aussi sur l'écoféminisme avec deux ouvrages : ReSister de Jeanne Burgart Goutal et Aurore Chapon (2021)[16],[17] et Après la pluie, horizons féministes de Solène Ducrétot (2020)[18].

Les ouvrages, en lien avec la nature, mais tournés vers la spiritualité et le bien-être sont aussi retrouvés parmi les ouvrages principaux de la maison, comme Materia Prima de Gaëlle Faure (2021).

Annexe

Liens externes

Références

  1. a et b Marine Durand, « Tana se redéploie » Accès limité, sur Livres Hebdo, (consulté le )
  2. Cécile Mazin, « Editis : Edi8, fusion actée de First-Gründ et Plon-Perrin avec Tana » Accès libre, sur ActuaLitté.com, (consulté le )
  3. Pauline Leduc, « Nouvelle directrice éditoriale », sur Livres Hebdo, (consulté le )
  4. Baptiste Gay, « Valence-d'Agen. «Mon métier ? Ingénieur papier, créateur de pop up !» », sur ladepeche.fr, (consulté le )
  5. a et b « Papier, encre, thèmes abordés... À Paris, une maison d'édition opère un virage 100 % vert », sur www.linfodurable.fr (consulté le )
  6. a et b Victor De Sepausy, « Pour un respect de l'environnement, Tana Éditions se met au vert » Accès libre, sur ActuaLitté.com, (consulté le )
  7. a et b Isabel Contreras, « Des ondes positives », sur Livres Hebdo, (consulté le )
  8. Claire Chave, « Les éditions Tana se mettent au vert », sur BookSquad, (consulté le )
  9. La Rédaction, « Livre : Tana Éditions veut devenir 100% écologique », sur Les transitions, (consulté le )
  10. Alexiane Guchereau, « Le livre de Roger Hallam annulé », sur Livres Hebdo (consulté le )
  11. Cécilia Lacour, « Tana lance la collection "Fake or not" » Accès limité, sur Livres Hebdo, (consulté le )
  12. Ali Rebeihi, « Comment lutter contre l’éco-anxiété ? » Accès libre, sur www.franceinter.fr, (consulté le )
  13. « Environnement : comment devenir des "gardiens de la nature" » Accès libre, sur Franceinfo, (consulté le )
  14. Jennifer Febvay, « Marine Calmet, première lauréate du Prix du livre d’écologie », sur La Semaine, (consulté le )
  15. Lucien Fauvernier, « 3 astuces pour jardiner en mode « paresseux » », sur www.psychologies.com, (consulté le )
  16. Charline Vanhoenacker, « La philosophe écoféministe Jeanne Burgart Goutal », sur www.franceinter.fr (consulté le )
  17. Sandra Coutoux, « ReSisters, un roman graphique écoféministe », sur Mouvement UP, (consulté le )
  18. Madame Figaro, « Écoféminisme : "On se bat pour un monde où les femmes ne seraient plus victimes, mais actrices du changement" », sur Madame Figaro, (consulté le )