Le , une ordonnance de Louis XVI ordonne la création de plusieurs écoles royales militaires en remplacement de celle de Paris.
Historique
Cette réforme fait partie de celles voulues par le comte de Saint-Germain, secrétaire d'État à la Guerre sous Louis XVI, dans le but d'offrir aux gentilshommes pauvres la même instruction que celle prodiguée à la noblesse de cour : « ils recevraient la même éducation et les mêmes instructions que les autres pensionnaires. (...) ».
En 1793, une loi supprime ces écoles royales.
Liste des écoles
Le collège de La Flèche avait déjà été transformé en école préparatoire à l'école militaire de Paris en 1764[1] . En 1776, dix autres établissements devinrent des écoles royales militaires et reçurent les boursiers du roi venus de l'école militaire de Paris et du collège de La Flèche[2] :
Sorèze (Tarn)[1], abbaye bénédictine de la Congrégation de Saint-Maur ayant organisé un "séminaire de gentilshommes" entre 1689 et 1721 et un collège d'enseignement à partir de 1759 [7];
Tournon-sur-Rhône (Ardèche)[1], collège fondé en 1536 et administré par les Jésuites entre 1561 et 1762. Redevenu séculier, il est confié aux Oratoriens lors de la transformation en école royale militaire[9] ;
↑Dominique Julia et Marie-Madeleine CompèreÉcole militaire dans Les collèges français 16e-18e siècle Répertoire 3 - Paris. Paris : Institut national de recherche pédagogique, 2002. pp. 413-422. (Bibliothèque de l'Histoire de l’Éducation, 10)
↑Dominique Julia et Marie-Madeleine Compère 63 EFFIAT, école militaire, collège de plein exercice dans Les collèges français, 16e-18e siècles. Répertoire 1 - France du Midi. Paris : Institut national de recherche pédagogique, 1984. pp. 268-275. (Bibliothèque de l'Histoire de l’Éducation, 10).
↑Capitaine Bagès, « Histoire de l'école royale militaire d'Effiat », Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne, 2e série, , p. 95-132, 135-187 (lire en ligne).
↑Cédric Andriot, L’École royale militaire de Pont-à-Mousson, dans C. Andriot, F. Henryot et P. Masson (dir.), Pont-à-Mousson, essor et fastes d'une ville, Haroué, Gérard Louis, 2010.
↑Dominique Julia et Marie-Madeleine Compère 81 SORÈZE, école militaire, collège de plein exercice dans Les collèges français, 16e-18e siècles. Répertoire 1 - France du Midi. Paris : Institut national de recherche pédagogique, 1984. pp. 608-622. (Bibliothèque de l'Histoire de l’Éducation, 10)
↑Dominique Julia et Marie-Madeleine Compère 07 TOURNON, école militaire, collège de plein exercice dans Les collèges français, 16e-18e siècles. Répertoire 1 - France du Midi. Paris : Institut national de recherche pédagogique, 1984. pp. 696-712. (Bibliothèque de l'Histoire de l’Éducation, 10)