École nationale supérieure des travaux publics de YamoussoukroL’École nationale supérieure des travaux publics (ENSTP) était une école ivoirienne à Yamoussoukro. Elle fait partie de l’Institut national depuis 1996. Il avait pour vocation de former l'ensemble des cadres supérieurs du génie civil en Côte d'Ivoire. HistoireElle a été créée conformément à la loi n° 62-407 du , portant création d'établissements publics chargés de former des ingénieurs, des adjoints techniques ou tous autres techniciens pour le développement du pays. L'ENSTP a fonctionné jusqu'en septembre 1965 dans des locaux provisoires : d'abord à la Chambre de commerce d'Abidjan-Plateau, puis à Cocody, rue des Jasmins (maintenant l'antenne de l'ENSTP à Abidjan). À partir d'octobre 1965, elle a été installée dans des locaux plus fonctionnels à l'entrée du campus (actuelle faculté de pharmacie), dimensionnée pour 220 élèves et construits sur une parcelle de 1,7 hectare. Elle a accueilli jusqu'en octobre 1978 les formations d'ingénieurs et de techniciens supérieurs des travaux publics organisées respectivement par les décrets 63-172 du et 67-292 du . En 1973, l'ENSTP s'est ve en outre confier les formations d'ingénieurs et de techniciens supérieurs des Mines et de la Géologie. Depuis la création de l'école, les efforts de développement de la Côte d'Ivoire ont entraîné de profondes mutations économiques et sociales. En conséquence, la demande en ingénieurs et techniciens supérieurs du Génie civil s'était accrue à un tel point que les diplômés de l'ENSTP se trouvaient en nombre insuffisant pour satisfaire les seuls besoins de l'administration des travaux publics. Ainsi, en octobre 1975, l'école qui avait été dimensionnée pour 220 élèves, en comptait-elle 420. Aussi, à cette date, le gouvernement s'est-il préoccupé de la nécessité d'adapter les objectifs et les moyens de l'ENSTP aux exigences du développement économique accéléré du pays. Cette préoccupation a abouti en 1977 à l'élaboration d'un projet de construction d'une nouvelle école à Yamoussoukro, au centre du pays. MissionInstallée sur son nouveau site de Yamoussoukro, l'École Nationale Supérieure des Travaux Publics a été réorganisée par le décret n° 79-23 du en un Établissement Public Administratif doté de l'autonomie de gestion et placé sous la tutelle du Ministre des Travaux Publics et des Transports. Par ce décret, l'ENSTP s'est vu confier la mission de :
Pour renforcer la qualité des informations dispensées en son sein, le nouveau décret n° 91-640 du a élargi les missions de l'ENSTP pour couvrir les activités de recherche, de production, d'expertise et de conseil. Placée sous la tutelle du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, l'ENSTP est constituée aujourd'hui :
Ces quatre unités sont chargées de former et de perfectionner les Ingénieurs, les Ingénieurs de Techniques et les Techniciens Supérieurs dans les spécialités ci-après : Bâtiment, Géologie, Hydraulique, Mines, Routes et Ouvrages d'art, Sciences Géographiques, Transports et Urbanisme. La recherche à l'ENSTPLa qualité de l'Enseignement Supérieur dans une Grande École doit nécessairement évoluer en fonction du progrès de la science, de la technique et de la technologie. De ce fait, l'ENSTP doit suivre de près le développement de la recherche appliquée dans le domaine du Génie civil. Mieux, grâce à son potentiel en personnel scientifique et technique et à ses moyens en équipement de laboratoire, elle est en mesure, elle-même, de participer activement à cette recherche appliquée, qui constitue donc la deuxième mission de l'ENSTP, en partie corollaire de la mission d'enseignement. Cette recherche appliquée porte actuellement sur les thèmes suivants :
Ces travaux, appuyés par le Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI), l'Agence canadienne de développement international (ACDI), le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), la Banque mondiale par l'entremise du Programme d'Assistance à la Gestion de lÉnergie (ESMAP) et le Centre Régional pour l'Eau Potable et l'Assainissement à faible coût, ont fait l'objet de plus de vingt publications et communications scientifiques. En outre, ils ont permis la mise en place:
Les codes susmentionnés sont les premiers du genre en Afrique de l'Ouest. Cette activité de recherche va certainement se développer dans les années à venir, à la faveur du nouveau décret n° 91-640 du qui réorganise l'ENSTP. Dans cette optique, un catalogue de plus de cinquante projets vient d'être élaboré. Le lancement de ces projets s'échelonnera sur plusieurs années, en fonction des priorités et des financements disponibles. |