Historiquement, l'échelle de Richter a été l'une des premières tentatives d'évaluer numériquement l'intensité des tremblements de terre, grâce à la magnitude de Richter qui mesure l'énergie sismique radiée (énergie des ondes sismiques) lors du séisme. Imprécise et dépassée, elle a depuis été remplacée par des échelles plus précises permettant de mesurer la magnitude des séismes.
Relativement facile d'usage, l'échelle de Richter permet d'évaluer l'énergie libérée par un tremblement de terre et donc les dégâts à craindre.
De manière imprécise, on peut estimer que :
de 1 à 3, un séisme est à peine ressenti par les personnes ;
de 4 à 5, il est nettement ressenti mais cause peu de dégâts ;
de 6 à 7, il est destructeur ;
à 8, il est de plus ressenti sur une grande distance ;
et à 9 ou au-delà, il est dévastateur, toutes les structures sont détruites sur une large superficie.
C'est une échelle ouverte : elle n'a théoriquement pas de limite supérieure, en pratique néanmoins le séisme le plus intense jamais mesuré — le séisme de 1960 à Valdivia au Chili — atteignait environ 9,5 sur l'échelle de Richter.
Limites et obsolescence
L'échelle de Richter a certes une définition mathématique, mais qui reste semi-empirique, dépend des instruments de mesure, et n'est applicable que localement. Elle est faite pour le type de séismes que Richter étudiait en Californie. Elle a depuis été remplacée par des échelles de magnitude qui mesurent le moment sismique, c'est-à-dire l'énergie libérée par un séisme. Ces échelles sont à la fois plus précises, plus rigoureuses, et sont applicables partout dans le monde.
Tombée en désuétude parmi les scientifiques, l'échelle de Richter reste encore facilement employée par les médias ou dans la fiction.
[OI] (en) « Richter scale » [« échelle de Richter »], notice d'autorité no 20110803100420476 de l'Oxford Index (OI), sur la base de donnéesOxford Referencede l'Oxford University Press(OUP).
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :