Yponomeuta plumbellaYponomeuta plumbella
Yponomeuta plumbella, ailes écartées
Yponomeuta plumbella (parfois improprement nommée Yponomeuta plumbellus), dont le nom commun est petite hyponomeute du fusain ou Hyponomeute plombée est un petit papillon de nuit (du groupe des teignes), d'un centimètre environ, de quelques millimètres d'épaisseur, et d'une envergure de 16 à 26 mm.
DescriptionLes papillons du genre Yponomeuta ont une envergure d'environ 10 mm et évoquent de fines mites aux ailes blanches ponctuées de noir (les Anglais les appellent « mites-hermines ». Les ailes antérieures de cette espèce sont mouchetées d'une macule noire et de trois rangées de très petits points noirs. Les ailes postérieures sont grisâtres. La larve (chenille) est jaune paille au premier stade, ornée de points noirs sur les flancs. Parmi la dizaine d'yponomeutes connus en Europe, elle fait partie des deux espèces avec Yponomeuta sedella dont la chenille présente une tête jaune (elle est noire chez tous les autres yponomeutes européens, ce qui en fait un des critères d'identification). À ne pas confondre avec d'autres espèces proches
La chenille ne doit pas non plus être confondue avec celle de la petite tortue qui est également grégaire après être sortie de l'œuf et dont les couleurs peuvent évoquer celle des Yponomeuta. Cycle de vieLes œufs, très petits sont pondus par la femelle en automne sur des rameaux et branches. La femelle les recouvre d'une sécrétion collante qui les rend difficiles à distinguer. Les œufs éclosent en libérant une minuscule chenille. Les chenilles se rassemblent et au fur et à mesure qu'elles grandissent, tissent des toiles qui peuvent finir par englober tout un arbre et l'environnement périphérique (herbes, buissons voisins ou objets artificiels proches. Les toiles, assez solides, jouent le rôle d'un nid collectif. La larve forme ensuite une pupe ou chrysalide. Les adultes (imago) commencent à apparaître début juillet. Ils restent visibles jusqu'au mois d'août. Une seule génération est produite par an. Espèce envahissante ?Une espèce proche a en 1992 montré des capacités d'invasion, avec une brutale et large extension en Irlande du Nord, ravageant environ 150 000 km de haies d'aubépines. Souvent les phénomènes d'invasion se déroulent sur deux ans. La première année, une partie des buissons est touchée, et l'année suivante, les mêmes buissons peuvent être totalement défoliés, ou une haie peut être entourée de toiles sur plusieurs mètres de longueur[3]. Lutte biologiqueElle consiste à encourager les prédateurs ou parasitoïdes de cette espèce. Ageniaspis fuscicollis a par exemple été importé dans les années 1980 pour contrôler ces espèces. En Europe, il existe plusieurs parasitoïdes qui parasitent ces espèces, des hyménoptères (petites guêpes), mais aussi des diptères (mouches). Dans les systèmes où la biodiversité est conservée, les phénomènes locaux d'invasion de ce type s'éteignent généralement d'eux-mêmes après deux ou 3 ans. Galerie d'imagesNotes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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