Régions et peuples solidaires (RPS ou R&PS) est un parti politique qui fédère, à l'échelle de la France, des organisations politiques régionalistes ou autonomistes de France. Les courants politiques qui y sont représentés s'inscrivent tous dans le fédéralisme avec une forte sensibilité écologiste. Son président est François Alfonsi, de Femu a Corsica (FaC).
Histoire
En , des partis régionalistes alsaciens, basques, bretons, catalans, corses, occitans et savoyards présentent une liste commune pour les élections européennes. Intitulée « Régions et peuples solidaires », elle est menée par Max Simeoni et rassemble également quelques personnalités issues de la société civile dont le chanteur Renaud qui partagent une sympathie pour le régionalisme. La liste obtient 76 436 voix (0,39 % des suffrages exprimés). le , ces partis, réunis à Aix-en-Provence, décident de continuer la dynamique de cette liste en créant un mouvement politique du nom de Régions et peuples solidaires. Le Congrès constitutif se tient les 11-, à Rennes[L 1].
Positionnement politique
La fédération Régions et peuples solidaires rassemble des partis opposés à la violence[SP 1]. Elle a pour but de faire évoluer les institutions françaises vers le fédéralisme interne et de réduire les inégalités de développement entre les territoires[L 2]. L'universitaire et chercheur en science politique Tudi Kernalegenn explique que l'idéologie de R&PS ne vise pas « à répondre à tous les sujets politiques, socio-économiques et sociétaux, du fait de la grande diversité idéologique des membres de R&PS ». Il précise que l'écologie est un thème très présent mais que deux concepts sont centraux : « le renforcement du territoire régional et la valorisation de la diversité culturelle »[J 1]. Les partis membres ont aussi pour point commun un fort attachement à l'Europe[J 2]. Selon le journaliste et spécialiste de l'Union européenne Jean Quatremer, R&PS est avec EELV le seul parti à avoir une vraie réflexion européenne[J 3].
Charte de RPS
Régions et peuples solidaires s'est dotée d'une charte pour fédérer ses organisations membres autour de valeurs communes[SP 1] :
Article 1 : combattre le centralisme parisien et celui de l’Europe des états pour réduire les inégalités de développement qu’ils engendrent ou accentuent au détriment de la plupart des régions et peuples.
Article 2 : permettre à chaque citoyenne et citoyen, si telle est sa volonté, d’étudier, de se former, de travailler et de vivre décemment au pays.
Article 3 : lutter contre les injustices et agir en faveur du progrès social.
Article 4 : favoriser la maîtrise de leur économie par nos régions et peuples respectifs, ce qui sera une garantie de leur essor culturel et intellectuel.
Article 5 : favoriser un développement soutenable, donc durable, et harmonieux de l’ensemble du territoire européen.
Article 6 : faire valoir la richesse apportée par la diversité, y compris sur le plan économique, dans un monde en devenir où une identité forte et ouverte est un facteur de dynamisme et où les potentialités culturelles seront des atouts de premier plan.
Article 7 : encourager la diversité culturelle et promouvoir les identités (langues et cultures) en particulier par une officialisation des langues de nos peuples et de nos communautés.
Article 8 : préserver, entretenir et valoriser le patrimoine culturel et historique.
Article 10 : promouvoir en France et en Europe le fédéralisme à base régionale ou communautaire selon les principes d’autonomie, de coopération et de solidarité.
Article 11 : permettre aux peuples divisés par des frontières interétatiques, héritages des guerres, de se réunir à la faveur du processus d’unification de l’Europe.
Article 12 : développer des solidarités avec les peuples en retard de développement, du Sud et d’Europe de l'Est.
Article 13 : combattre toutes les formes de racisme et de xénophobie et travailler à une meilleure compréhension entre les peuples et les communautés, dans l’échange et dans l’acceptation mutuelle des cultures.
Revendications
Lors de son congrès annuel à Brignogan en Bretagne le , la Fédération a adopté les propositions suivantes :
Ratification par la France de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, modification de l'article 2 de la Constitution française et officialisation des langues concernées au sein de leur espace territorial.
Selon les dispositions nouvelles de l'article 72 de la Constitution, création de régions à statut spécifique en Savoie, le Pays basque et la Catalogne, l'inclusion du département de la Loire-Atlantique en région Bretagne, et la création d'une interrégion occitanes.
Énoncé et mise en place d'un règlement politique pour les revendications autonomistes, notamment en Corse où elle veut instaurer un processus de paix comme ceux au Royaume-Uni et en Espagne
Avènement d'une République fédérale en France
Droit de rapprochement pour les prisonniers corses, basques, bretons et occitans.
Partis membres
Régions et peuples solidaires rassemble des formations politiques qui, d'après ce qu'elle énonce dans l'article 1 de ses statuts, « représentent des peuples, des communautés culturelles et linguistiques et/ou des réalités régionales historiques et qui sont animées, en opposition à tout esprit de domination ou de xénophobie, par un même idéal de respect des minorités, d’approfondissement de la démocratie, d’autonomie, d’autodétermination et de fédéralisme »[SP 2]. La fédération peut également être composées d'associations « représentant des communautés non territoriales »[SP 3]. R&PS exerce ses activités sur l’ensemble du territoire de la République française[SP 2].
Dissolution en pour devenir Convergence démocratique de Catalogne (CDC), une fédération indépendante du parti sud-catalan Convergència democràtica de Catalunya. La CDC adhère dès sa création à RPS.
Dissolution en pour intégrer la démarche « Oui au pays catalan » devenu parti politique lors d'un congrès fondateur le . OPC adhère dès sa création à RPS.
David Grosclaude (POC), président de l'IEO jusqu'en 2010, conseiller régional Aquitaine de 2010 à 2015, secrétaire fédéral du POC.
Christian Guyonvarc'h (UDB), secrétaire général puis vice-président de la fédération de 1995 à 2010, vice-président, rapporteur général du budget du Conseil régional de Bretagne de 2004 à 2015 et à nouveau Conseiller Régional depuis 2021.
Les résultats sont ceux du premier tour a chaque fois
1994 : élections européennes
Les partis régionalistes et fédéralistes de France métropolitaine présentent une liste commune, intitulée « Régions et peuple solidaires », aux élections européennes de 1994 qui sont organisées selon une circonscription unique pour l'ensemble du territoire. Elle est menée par Max Simeoni, député sortant de l'Union du peuple corse, élu en 1989 sur la liste des Verts, ainsi que Gustave Alirol (président du Parti occitan) et Henri Gourmelen (porte-parole de l'Union démocratique bretonne). Elle est soutenue en fin de liste (de la 82e à la 86e place) par Christian Laborde, Jean Cardonnel, Gilles Perrault, Jacques Higelin et Renaud[J 4] et reçoit le soutien de Charles Napoléon[J 5]. La liste obtient 76 436 voix (0,39 % des suffrages exprimés) mais aucun élu. Cette candidature commune préfigure la création de la fédération politique Régions et peuple solidaires lors d'un congrès constitutif tenu à Rennes en [L 1].
S'appuyant sur les liens étroits entre les Verts et les partis régionalistes depuis presque vingt ans au niveau hexagonal, et sur le groupe parlementaire commun Les Verts - Alliance libre européenne (ALE) au Parlement européen, les écologistes et les régionalistes signent en une déclaration politique qui fonde leur action partagée. Les deux organisations partagent des « valeurs communes : sortie du nucléaire et développement des énergies renouvelables, protection de l’environnement et de la biodiversité, promotion des droits politiques et culturels des peuples, respect de la diversité linguistique, lutte contre toutes les formes de discriminations, développement d’une économie sociale et solidaire. »
Le , Les Verts et Régions et peuples solidaires poursuivent leur partenariat politique sur le plan électoral en signant un accord commun détaillé qui acte le soutien de RPS à la candidature de Dominique Voynet à l’élection présidentielle et l'alliance entre les deux organisations pour les législatives de [21].
2009 : élections européennes
Aux élections européennes de 2009, la fédération Régions et peuples solidaires est partie prenante du rassemblement Europe Écologie, aux côtés des Verts et de représentants associatifs écologistes. Sur les huit circonscriptions électorales, elle est en position éligible dans celle du Sud-Est où François Alfonsi (RPS-PNC) est no 2 de la liste. Sur cette vaste circonscription, il est soutenu par le PNC, le POC et MRS. La liste obtient 537 151 voix (18,27 %) et François Alfonsi est élu eurodéputé. Au parlement européen, il siège au sein du groupe des Verts/Alliance libre européenne, aux côtés des autres eurodéputés écologistes et régionalistes d'Europe.
Dans la grande circonscription Sud-Ouest, Europe Écologie est donc soutenue par le POC et par les partis basques EA et AB. Mais, contrairement à 2004, pas par le PNB, ce qui provoque un désaccord au sein du PNB de la part de ceux qui soutenaient l'alliance avec Europe Écologie[Note 1]. La liste d'Europe Écologie, menée par José Bové, obtient 415 457 voix (15,83 %) et deux élus. Le représentant de la fédération, Menane Oxandabaratz (RPS-AB), n'est pas élu. La liste PNB réalise 3,4 % en Pays basque (1,98 % sur le département des Pyrénées-Atlantiques).
En Alsace, Unser Land a présenté un candidat, Richard Weiss, sur la liste Europe Écologie (29,79 % au second tour) mais a appelé à voter pour la liste MoDem (4,44 %)[23].
En Aquitaine, le Parti nationaliste basque a obtenu 0,66 % (7 086 voix) et la coalition Euskal Herria Bai 0,02 % soit 221 voix. Eusko Alkartasuna conformément à l'accord conclu par R&PS d'obtenir 15 conseillers régionaux autonomistes dans l'Hexagone, a soutenu Europe Écologie, ce qui permit l'élection de l'occitaniste David Grosclaude dans les Pyrénées-Atlantiques.
En Bretagne, l'Union démocratique bretonne a obtenu 4 élus sur une liste d'union avec Europe Écologie (17,37 %), soit un élu de plus qu'en 2004[24].
En Corse, les autonomiste du Parti de la nation corse avec Inseme per a Corsica ont remporté 25,89 % des voix sois 11 élus. Au total les nationalistes corses ont remporté 35,74 % des voix, leur meilleur résultat depuis la création des élections territoriales.
En Occitanie le Partit occitan a lui remporté cinq élus sur les listes d'Europe Écologie en Aquitaine (David Grosclaude), Midi-Pyrénées (Guillèm Latrubesse), Provence-Alpes-Côte d'Azur (Anne-Marie Hautant et Hervé Guerrera) et Auvergne (Gustave Alirol). En 2015, à la faveur d'une démission pour cause de cumul des mandats, Estela Parot-Urroz devient conseillère régionale en Limousin, portant à six le nombre d'élus régionaux du Partit occitan.
Pour la présidentielle, R&PS confirme sa traditionnelle alliance avec EELV et soutient la candidature d'Eva Joly. Comme en 2007, un accord législatif est acté en parallèle, même si dans certaines circonscription les candidats R&PS sont présentés contre des écologistes.
35 candidats sont présentés : 14 Partit Occitan, 10 UDB, 4 Femu a Corsica, 3 Eh Bai, 2 EAJ-PNV, un Unser Land, et un Mouvement Région Savoie. Quatre autres R&PS sont suppléants de candidats écologistes[SP 7]. Dans le cadre de l'accord avec EELV deux d'entre eux sont soutenus par le Parti socialiste, Gustave Alirol (POc) et Paul Molac (UDB)[SP 8]. Pour la première fois, en la personne de Paul Molac, R&PS obtient un député[25]
2014 : élections européennes
L'alliance traditionnelle entre RPS et EELV n'est pas reconduite. Cinq listes autonomes sont annoncées par la fédération Régions et peuples solidaires[EL 2]. Les listes seront :
une liste « Régions et peuples solidaires » dans la circonscription Île-de-France menée par Vincent le Scornet (RPS) ;
une liste « La Bretagne pour une Europe sociale - Breizhiz dorn-ha-dorn gant pobloù Europa » dans la circonscription Ouest, menée par Christian Guyonvarc'h (RPS-UDB), conseiller régional et rapporteur général du budget de la Région Bretagne[EL 4],[EL 5] ;
une liste « Alliance des régionalistes, écologistes et progressistes des outre-mer » dans la circonscription Outre-Mer menée par Jean-Jacob Bicep (EELV), eurodéputé sortant de la circonscription Île-de-France[SP 9].
Résultats
Ce nombre de listes permet au parti d'obtenir un clip télévisuel diffusé dans toute la France, mais les scores sont très faibles. Ainsi :
La liste de François Alfonsi recueille 0,75 % sur l'eurorégion Sud-Est, mais termine troisième en Corse avec 21,51 % des voix, c'est le meilleur score d'un parti régionaliste à ces élections ;
Dans la circonscription Massif central-Centre et en Île-de-France, les listes ne recueillent que 0,02 %[26],[27] ;
La liste « La Bretagne pour une Europe sociale - Breizhiz dorn-ha-dorn gant pobloù Europa », portée par l'UDB dans la circonscription Ouest n'obtient que 1,01 % dans l'eurorégion[28]. Même en Bretagne, ils n'obtiennent qu'un peu plus de 2 %[29], alors que la liste menée par Christian Troadec y obtient 7,20 %, d'ailleurs l'UDB communique sur le score global des régionalistes[Note 4] ;
« Euskadi Europan », qui n'était pas soutenue par la partit Occitan, obtient 0,25 % sur la circonscription Sud-Ouest, mais 7,51 % au Pays basque Nord ;
En Outre-Mer, la liste menée par le dissident écologiste et député sortant d'Ile-de-France Jean-Jacob Bicep n'obtient que 1,56 %.
En Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, la liste « Non à l'ACAL, Oui à nos régions ! » conduite par Jean-Georges Trouillet d'Unser Land obtient 4,73 % soit 84 147 voix[30]. Les meilleurs scores sont obtenus dans le Bas-Rhin (10,07%) et dans le Haut-Rhin (12,64%).
En Occitanie, alors encore nommée « Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées », le Partit occitan rejoint la liste menée par l'écologisteGérard Onesta en alliance avec l'ensemble du Front de gauche. La liste a aussi le soutien de la Gauche républicaine de Catalogne . Au soir du premier tour la liste obtient 10,26 % et fusionne avec celle menée par la socialiste Carole Delga. Cette union obtient 58,86% des voix aux second tour et Patric Roux, du Partit Occitan, devient le seul élu R&PS en dehors de la Corse.
2017 : élections législatives
Pour les législatives de 2017, R&PS propose 202 candidats, parfois venus de partis régionalistes mais avec une déclaration de rattachement au parti. L'ancien assistant parlementaire régionaliste Pèire Costa, aujourd'hui directeur de R&PS, déclare que : « Nous cherchons à atteindre 1 % des voix dans plus de 50 circonscriptions pour toucher des subventions publiques. Nous espérons une dizaine de candidats au second tour, en particulier en Corse et en Bretagne[EL 7]. »
Après le premier tour, 71 candidats franchissent le cap des 1 %, 20 les 5 % et cinq sont au second tour. Les meilleurs scores sont enregistrés dans le Pays basque, en Bretagne, en Corse et en Alsace[SP 10].
En 2019, dans une situation similaire à 2009 à l'exception d'une unique circonscription en France, R&PS participe à nouveau à la liste commune écologisteEELV - AEI - R&PS, fournissant six candidats à la liste.
En 8e position[32], François Alfonsi est à nouveau élu eurodéputé. Bien que partie prenante de la liste Europe Écologie, R&PS a mené une campagne autonome.
2021 : élections régionales et départementales
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2022 : élection présidentielle
Considérant qu’aucun candidat ne propose clairement de rompre avec le jacobinisme et d’engager effectivement la France sur la voie du fédéralisme différencié, R&PS a décidé à l’unanimité de n’apporter son soutien à aucun candidat à l’élection présidentielle[33].
2022 : élections législatives
Les 92 candidats soutenus par RPS totalisent 145 488 suffrages, soit 0,64 % des suffrages exprimés[34].
Pour les élections européennes de 2024, le parti abandonne son alliance traditionnelle avec EELV et soutient la liste "Europe Territoires Écologie" (ETE) d'alliance entre le PRG, R&PS et Volt France[36]. La deuxième place est assurée à R&PS en la personne de Lydie Massard, eurodéputée sortante.
Notes et références
Notes
↑Côté espagnol, EAJ-PNB a depuis 2004 un eurodéputé qui siège dans le groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (ADLE) et non dans celui des Verts/ALE
↑L'article 2 des statuts de RPS prévoit en effet que « Sont membres associés de la fédération des associations représentant des communautés non territoriales et répondant aux mêmes objectifs et principes, selon une procédure d’agrément prévue au règlement intérieur. »[22].
↑Dans cette circonscription Sud-Ouest, en dehors du Pays basque Nord, il est à noter que le Partit occitan, membre de RPS, soutient la candidature de José Bové avec une candidate montpelliéraine présente sur la liste EELV[EL 6].
↑« En Bretagne, alors qu'un scrutin de nature européenne ne s'y prêtait guère, plus de 9 % des suffrages se sont portés sur des listes qui faisaient de l'obtention d'un vrai pouvoir de décision en région une priorité majeure. C'est un fait électoral sans équivalent ailleurs en France, si ce n'est en Corse. », sur le site de l'UDB.
↑Philippe Euzen, « Les régionalistes jouent à fond la carte des européennes », Le Monde, (ISSN0395-2037, lire en ligne, consulté le ).
↑Laurent de Boissieu, « Le « rêve européen » des partis régionalistes », La Croix, (ISSN0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
↑Brice Perrier, « Enquête : les régionalistes, derniers européens ? », Marianne, no 1120, , p. 54-57 (ISSN1275-7500, lire en ligne, consulté le ).
↑« Listes de candidats à l'élection des représentants : liste régionaliste et fédéraliste « Régions et peuples solidaires » », Journal officiel de la République française, no 123, , p. 7754 (lire en ligne, consulté le ).
↑Nicolas Fabien, « Identité partisane et revendication occitane : pour en finir avec une absence en Midi Rouge : le partit occitan », Pôle Sud, no 20, , p. 83-96 (lire en ligne)
↑ ab et cJean-Marie Izquierdo, « Trajectoires nationalistes. Les nationalismes en Pays Basque français et espagnol », Pôle Sud, no 20, , p. 47-61 (ISBN9782841582594, lire en ligne)
↑« LES ÉLECTIONS EUROPÉENNES Contre le " centralisme jacobin " Les candidats de la liste Régions et peuples solidaires », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« Mme Dominique Voynet », Spots de campagne, sur voynet2007.fr, INA (consulté le ) : « Dominique Voynet, candidate des Verts au premier tour de l'élection présidentielle 2007 présente son programme politique, en compagnie de Christian Guyonvarc'h, vice-président de Régions et peuples solidaires. ».
Tudi Kernalegenn, « Régions et peuples solidaires, un parti pour les périphéries ? », dans Tudi Kernalegenn et Romain Pasquier, L’Union démocratique bretonne : un parti autonomiste dans un État unitaire, Rennes, Presses universitaires de Rennes (PUR), coll. « Histoire », , 272 p., 15,5 × 24 cm (ISBN978-2-7535-3262-5, présentation en ligne, lire en ligne).
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: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.