Reynold Arnould est un peintre français, né au Havre le et mort à Paris le .
Biographie
Enfant prodige, il fait sa première exposition à Rouen à l'âge de neuf ans. En 1933, Jacques Émile Blanche réalise son portrait (conservé au musée des beaux-arts de Rouen). Il étudie à l'école des beaux-arts de Rouen[2]puis de Paris[réf. nécessaire]. En 1938, il gagne le second prix de Rome, et à l'âge de 20 ans (en 1939), il gagne le prix de Rome avec une peinture intitulée La Paix. En 1940, il peint ses amis à Saurat pendant son séjour en camp de jeunesse. Il côtoie à Paris Jean Lecanuet qu'il avait connu au lycée Corneille. Il devient directeur d'une école d'art à Dallas au Texas en 1949.
En 1961, il inaugure la première Maison de la Culture dans sa ville natale et en 1964, il transforme une partie de l'aile nord du Grand Palais, à la demande d'André Malraux alors ministre des Affaires culturelles, en Galeries nationales destinées à recevoir de grandes expositions temporaires. Il est conservateur des musées du Havre (dont le futur musée André-Malraux) entre 1952 et 1965.
Son style est tout d'abord cubiste, utilisant des couleurs profondes, puis s'oriente dans les années 1950 vers une plus grande abstraction. Outre son sujet de prédilection (des portraits de femmes dans des intérieurs modernes), il a aussi peint des scènes allégoriques et des natures mortes et est connu en tant que muraliste.
Un film de Martine Lancelot, produit par Karin et Berthold Müller (Galerie Gimpel & Müller), sur un texte de Jean Lescure lui est consacré en 2001.
↑« Les distributions de prix. École régionale des Beaux-Arts », Journal de Rouen, 12 juillet 1936, p. 6.
↑Bertrand Ducourau, « La "chapelle de France" à Lavelanet, un décor sous le régime de Vichy », Histoire de l'Art, no 47, , p. 127-131 (ISSN0992-2059).
Annexes
Bibliographie
Michel Conil-Lacoste, « À travers les galeries » (sur Reynold Arnould), Le Monde, .
Les chapiteaux romans - Histories de la nef de l'église abbatiale Sainte-Honorine au Havre-Graville , Musée du Havre, 1956
Michel Fare et Franck Elgar, Reynold Arnould : forces et rythmes de l'industrie, Paris, Musée des arts décoratifs, 1959
Hommage à Reynold Arnould, 1919-1980, Galeries nationales du Grand Palais, juin-, Paris, Ministère de la culture, Réunion des musées nationaux, 1982 (ISBN2-7118-0234-5)
Gwenaële Rot, François Vatin, Reynold Arnould une poétique de l’industrie, Nanterre, Presses universitaires de Nanterre, 2019, 420 p.
Serge Reneau, Reynold Arnould : Un artiste-conservateur dans le siècle, Mont-Saint-Aignan, Presses universitaires de Rouen et du Havre, , 600 p. (ISBN979-10-240-1470-8)