Le journal publie des articles de recherche en mathématiques pures et appliquées, sans imposer de limite à la taille des travaux ; c'est pourquoi la soumission d'articles de synthèse, de travaux de nature fondamentale ou de thèses est également encouragée[4]. Comme d'usage dans les journaux à évaluation par les pairs, tout article est examiné par des rapporteurs[4]. Le journal est en libre accès dans sa version électronique ; la version imprimée est payante. Le journal publie les articles acceptés au fur et à mesure de leur arrivée sous leur forme finale. La version imprimée est publiée sous la forme d'un volume de 300 pages environ, composé de deux à quatre numéros.
Le journal est indexé, et des résumés sont publiés dans Mathematical Reviews, Zentralblatt MATH et Scopus. Le Mathematical Citation Quotient (MCQ) des Mathematical Reviews donne 0,28 pour l'année 2018.
Histoire
Le journal est fondé en 1913 sous le nom de « Seminario Matematico della Regia Università di Roma: Rendiconti delle sedute »[3], avec comme premier rédacteur en chefVito Volterra. Le nom du journal a changé plusieurs fois durant les cent dernières années.
Seminario Matematico della Regia Università di Roma: Rendiconti delle sedute
1913–1922 : Série I
1922–1931 : Série II
1931–1935 : Série III
Rendiconti del Seminario Matematico della Regia Università di Roma
1936–1939 : Série IV
Rendiconti di Matematica e delle sue Applicazioni
1940–1967 : Série V
Rendiconti di Matematica
1968–1980 : Serie VI
1981–1986 : Serie VII
Rendiconti di Matematica e delle sue Applicazioni
1986 – maintenant : Série VII
L'influence de l'INdAM
La création de l'Istituto Nazionale di Alta Matematica(en) en 1939, sous l'influence de Francesco Severi, a eu des conséquences importantes sur le journal. Le , durant sa première réunion, le conseil scientifique du nouvel institut élargit les objectifs du journal pour tenir compte des aspects d'enseignement et change le titre en conséquence[5]. Ainsi, les premiers volumes de la Série V contiennent également la liste des cours de l'INdAM de l'année en cours
[6], et des recueils de problèmes de recherche proposés par les enseignants de l'Institut[7],[8].
(it) Andrea Bacciotti, « Periodici di matematica italiani: passato e futuro » [« Italian mathematics periodicals: past and future »], Bollettino dell'Unione Matematica Italiana. Sezione A. La Matematica nella Società e nella Cultura, vol. 1-A, no 3, , p. 307–315 (MR1719425, lire en ligne).
(it) Pier Vittorio Ceccherini (éditeur) (préf. Beniamino Segre), Rendiconti di Matematica. Indice 1913–1967 (Serie I–II–III–IV–V), Gubbio, Oderisi, , XVI+253 (ISSN0034-4427, lire en ligne), « Supplemento al volume 3 della Serie VI ».
(it) Corrado de Concini et Gino Roghi (préface), « Materiale per una storia dell'Istituto Nazionale di Alta Matematica dal 1939 to 2003 », Bollettino dell'Unione Matematica Italiana. Sezione A. La Matematica nella Società e nella Cultura, serie VIII, vol. 8-A, no 3, parte 2, , p. VII–VIII (MR2225078, zbMATH1089.01500).
Gino Roghi (éditeur), « Materiale per una storia dell’Istituto Nazionale di Alta Matematica dal 1939 to 2003 », Bollettino dell'Unione Matematica Italiana. Sezione A. La Matematica nella Società e nella Cultura, vol. 8, no 3, parte 2, , x+301 (zbMATH1089.01500).
(it) Guido Zappa, « La scuola matematica di Francesco Severi intorno al 1940 » [« The mathematical school of Francesco Severi around 1940 »], Rivista di Matematica della Università di Parma, vol. 10*, , p. 11–14 (MR0777309, zbMATH0562.01015, lire en ligne).