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La Résistance syrienne (en arabe: المقاومة السورية) anciennement connue sous le Front populaire pour la libération de la Liwa de Iskandaroun (الجبهة الشعبية en arabe:لتحرير لواء اسكندرون), est un groupe armé syrien pro-gouvernemental opérant dans le nord-ouest de la Syrie. Le mouvement affiche une idéologie marxiste-léniniste[2].
Histoire
Le mouvement est dirigé par Mihraç Ural, un alaouite turc de nationalité syrienne[3] et est surnommé "Ali Kayyali" (علي كيالي)[2],[4] Selon le journal Today's Zaman, Ural était le chef d'une cellule clandestine d'insurgés dans la province de Hatay, dénommée le Front Acilciler ("The Urgent Ones") du DHKP-C. Le journal affirme que le groupe d'Oural avait cherché à soulever la population alaouite du Hatay pour qu'elle chasse l'occupant turc et avait également recruté des alaouites locaux pour combattre en Syrie aux côtés du régime de Bachar al-Assad. Le groupe prétend toutefois avoir également des partisans parmi les musulmans sunnites et chrétiens syriens.
Bien que le groupe adhère ouvertement à une plate-forme largement inclusive du nationalisme syrien, en plus du marxisme-léninisme, certains[Lesquels ?] disent que son objectif principal était la défense des minorités religieuses alaouite et duodécimaines de Syrie[2]. La résistance syrienne a été accusée par l'opposition syrienne d'être une milice sectaire alaouite et d'avoir perpétré des attentats à la bombe et des attentats en Turquie et dans des villages syriens. Cependant, le Cheikh Muwaffaq al-Ghazal, membre du Conseil islamique Alawi, affirme que sa ligne nationale est inclusive en ce qui concerne la religion, la race et le genre[5].
Guerre civile syrienne
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Le mouvement a participé aux offensives sur Lattaquié en 2013 et 2014 et à la bataille de Jisr al-Choghour aux côtés des forces loyalistes syriennes et des Forces de défense nationale.
Il a aussi participé à diverses batailles aux côtés des forces loyalistes dans les gouvernorats de Lattaquié, d'Homs et d'Alep.
Le , Mihraç Ural, le chef de la milice, est sérieusement blessé dans le gouvernorat de Lattaquié par l'explosion d'un engin explosif contre son véhicule[6]. L'attaque est revendiquée par un groupe rebelle, la Brigade Abou Amarra[6].