Quintette pour piano et cordes no 1 de Widor
Le Quintette pour piano et cordes en ré mineur, op. 7, est une œuvre de Charles-Marie Widor en quatre mouvements pour piano et quatuor à cordes, et sa première partition dans le domaine de la musique de chambre. Composée en 1868[1] mais publiée en 1890, la partition est dédiée à Charles Gounod. CompositionNon datée, la composition du Quintette pour piano et cordes op. 7 a lieu durant l'année 1868[2],[1], « à Lyon entre deux voyages vers la capitale[3] ». La partition est dédiée à Charles Gounod, qui « reçut avec joie » cette « œuvre de jeunesse (Widor a 23 ans) peut-être, mais fort bien écrite et tenant bon » selon le musicologue Jean Gallois[4]. Pour Anne-Isabelle de Parcevaux, « le jeune compositeur y révèle une précoce maîtrise de l'architecture et de l'esthétique des instruments qu'il emploie[3] ». PrésentationL'œuvre, d'une durée moyenne d'exécution d'une demi-heure environ[3], est en quatre mouvements :
AnalyseSelon Adolphe Piriou, le Quintette pour piano et cordes op. 7 de Widor présente une « instrumentation légère, pleine de verve et d'esprit[5] ». Le Finale « s'achève sur une péroraison énergique très caractéristique des solides qualités du compositeur[5] ». Le développement polyphonique de ce dernier mouvement révèle également la maîtrise du jeune musicien en termes de contrepoint « dans la grande tradition de Bach[6] ». Pour Anne-Isabelle de Parcevaux, « ce quintette avec piano, injustement méconnu de nos jours, mériterait de figurer en bonne place dans le répertoire français de musique de chambre du XIXe siècle[3] ». Discographie
BibliographieOuvrages généraux
Notes discographiques
Références
Liens externes
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