Il s'agit du plus haut phare des Îles de la Madeleine et le plus ancien de l'archipel ayant été conservé à peu de chose près comme à l'origine[1].
Le gouvernement du Canada a inscrit ce phare sur sa liste de biens excédentaires et l'a éteint en . Il n'est plus en activité depuis ce temps[5].
Après la Confédération, le nouveau gouvernement du Dominion entreprend des travaux de balisage afin de rendre la navigation dans les eaux canadiennes plus sécuritaire. Plus de 100 nouveaux phares sont ainsi mis en service au cours de la seule décennie 1870[7].
C’est dans ce contexte que le ministère de la Marine et des Pêches du Canada fait baliser, entre 1870 et 1874, le corridor maritime du golfe du Saint-Laurent. Quatre phares sont notamment construits sur les côtes des îles de la Madeleine. Le premier, érigé sur le Rocher aux Oiseaux (1870), est suivi par celui de l'Anse-à-la-Cabane (1870-1871), sur la côte sud de l'île du Havre Aubert, puis par ceux de l'Île d'Entrée (1874) et du Borgot (1874) à L'Étang-du-Nord, sur l'Île du Cap aux Meules[1].
Construit au cours des années 1870 et 1871 au coût de 6 828,01 $[8], le phare de l'Anse-à-la-Cabane entre en fonction le [9]. Son premier gardien, William Cormier, perçoit un salaire annuel de 300 $[9].
Le phare est composé d'une tour blanche octogonale en bois de 17,1 m de haut, surmontée d'une lanterne rouge en fonte au toit arrondi.
Préservation et mise en valeur
Le phare de l'Anse-à-la-Cabane a ouvert ses portes pour la première fois au public de façon temporaire les 26, 27 et grâce à l'action de la Corporation pour la sauvegarde du patrimoine bâti de l’Île-du-Havre-Aubert et du Centre nautique de l'Istorlet[11], l'objectif étant de favoriser l'acquisition du phare par la municipalité des Îles-de-la-Madeleine et de permettre à terme le développement et le maintien d'une exposition permanente consacrée à l'histoire des phares des Îles-de-la-Madeleine[12].
À l'automne 2013, le phare et tous les bâtiments adjacents ont été déplacés de 75 mètres vers le nord. Des travaux de restauration ont ensuite été effectués jusqu'en 2015[14].
↑Municipalité des Îles-de-la-Madeleine, Règlement no 2006-01 - Citation de monuments historiques, extrait du procès-verbal de la séance ordinaire du conseil de la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine tenue le 17 janvier 2006 à la mairie (page consultée le 7 août 2010) ; « Pour protéger notre héritage collectif » [[PDF]], Info-municipale - Municipalité des Îles-de-la-Madeleine, vol. 5, no 1 (mai 2006), p. 13.