Paris 92Paris 92
Maillots Actualités Dernière mise à jour : 15 mai 2024. Paris 92 est un club français de handball féminin basé à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) évoluant depuis la saison en 2010-2011 en Championnat de France. Le club adopte le nom Issy-les-Moulineaux Handball et un caractère exclusivement féminin en 1999 avant d'adopter celui d’Issy Paris Hand en 2009 en s'associant avec la ville de Paris, et enfin son nom actuel à l'été 2018 avec l'engagement du département des Hauts-de-Seine. Le club dispute la plupart de ses matchs à domicile au palais des sports Robert-Charpentier qui peut accueillir jusqu'à 1 700 spectateurs mais dispute également quelques rencontres au stade Pierre-de-Coubertin qui peut accueillir jusqu'à 4 016 personnes. A son palmarès, le club n'a remporté qu'une Coupe de la Ligue mais a atteint de nombreuses fois la finale d'une compétition : trois en championnat de France, trois fois en Coupe de France et deux fois en coupe d'Europe (Coupe des coupes puis Coupe Challenge). HistoireLe club est créé en 1999 sous le nom d'Issy-les-Moulineaux Handball et prend la suite du Stade français. En 2009 le club s'associe avec la ville de Paris pour former le club d'Issy Paris Handball puis à l'été 2018 avec l'engagement du département des Hauts de Seine il devient Paris 92[2]. Les premières saisons du clubLors de la saison 2000-2001, le club remporte le championnat de Division 2 et retrouve la Division 1 un an après l'avoir quitté. Durant les deux saisons suivantes parmi l'élite, le club termine à deux reprises à la 8e place. À l'issue de la saison 2003-2004, le club n'arrive pas à obtenir son maintien en terminant 11e et retrouve la D2 quittée trois ans auparavant. Mais cette déception va être de courte durée car il ne lui faut que deux saisons pour retrouver l'élite grâce à sa deuxième place en 2006. En 2006-2007, le club des Hauts-de-Seine parvient à la 6e place, son meilleur résultat à l'époque. La saison suivante, il termine à la 3e place, se qualifiant pour la première fois de son histoire à une coupe d’Europe, la Coupe de l'EHF. Cette même saison, le club atteint la demi-finale de la Coupe de la Ligue. La saison 2008-2009 a été l'une des plus grandes saisons au niveau sportif de l'histoire du club, avec une 4e place en championnat, deux demi-finales en Coupe de la ligue et en Coupe de France et un quart de finale en Coupe de l'EHF. Néanmoins, le club est rétrogradé en Division 2 pour raisons financières[3]. Sans grande difficulté, le club remporte le Championnat de deuxième division 2009-2010, pour la deuxième fois de son histoire, et retrouve la Division 1. Cette même saison, le club atteindra les 1/8e de finales de la Coupe Challenge et les demi-finales de la Coupe de France. En 2010-2011, le club passe une première saison en Division 1 assez compliquée avec une 8e place. Mais il va vite se réhabituer à l'élite car l'année suivante, après avoir remporté la phase régulière, le club termine finaliste du championnat, battu par Arvor 29. Lors de la saison 2012-2013, le club participe pour la première fois de son histoire à la Ligue des champions mais ne passe pas le Tournoi wild-card et est donc reversé en Coupe des Vainqueurs de Coupe. Et le club réalise un excellent parcours puisqu'il atteint la finale de la compétition, n'étant seulement battu par l'Hypo Niederösterreich. 2013-2014 : une saison à trois finalesLe , les isséennes se qualifient pour leur première finale de Coupe de France en battant l'OGC Nice 23 à 19[4]. Le à la halle Carpentier lors d'une finale très intense défensivement, les lionnes s'inclinent de deux buts face aux panthères du Fleury Loiret Handball, 20 à 18[5]. Pour la deuxième année consécutive, elles atteignent la finale de Coupe d'Europe. Dans le dernier carré de la Coupe Challenge, lors d'un duel franco-français face aux bordelaises de l'Union Mios Biganos-Bègles, elles gagnent leur ticket pour la finale avec un écart de 10 buts. En mai, les franciliennes gagnent de deux buts la finale aller en Suède face au H 65 Höör mais s'inclinent à domicile, dans une salle pour une fois comble, également de deux longueurs lors d'une très mauvaise deuxième mi-temps où elles n'inscrivent que six buts. La Coupe Challenge leur échappe des mains à cause de la règle du nombre de buts marqués à l'extérieur[6] (23 pour les Suédoises contre 21 pour les Françaises). Trois jours plus tard lors des demi-finales du championnat de France, c'est à domicile et avec un effectif réduit qu'elles se défont du Fleury Loiret Handball avec maitrise et avec une défense compacte et solide sur le score de 27 à 22[7]. Elles confirment cette performance en dominant le match retour en terre fleurissoise par 27 à 23[8]. En finale, elles retrouvent le Metz Handball qui a eu beaucoup de difficultés pour venir à bout d'une équipe havraise très combative[9]. Le match aller à Issy-les-Moulineaux est très serré jusqu'au début du money time, les Franciliennes n'étant menées que d'une longueur (22 à 21), c'est le moment que choisissent les Messines pour creuser l'écart et s'imposer 26 à 22. Le match retour en terres mosellanes s'annonce difficile, mais les filles d'Arnaud Gandais se défendent becs et ongles et montrent une défense solide et une attaque convaincante en première période, notamment grâce à une Mariama Signaté en forme puisqu'elle finira meilleure buteuse d'IPH avec 7 réalisations sur 11 tentatives. À la pause, elles ont rattrapé leurs quatre buts de retard, il est alors permis de croire à une victoire. Mais à la 40e minute, les Isséennes ont un moment de faiblesse très vite exploité par les Messinnes qui reviennent à égalité en l'espace de cinq minutes. Ce coup de mou sera fatal et c'est Paule Baudouin qui, à la 58e minute, met un terme à une éventuelle victoire en inscrivant le 26e but lorrain. Issy Paris Hand s'incline d'un petit but (25 à 26) et perd sa troisième finale de la saison[10]. « C'est une déception, bien sûr, mais je pense que nous avons fait une grande saison, malgré tout » commente Stine Bredal Oftedal à l'issue du match[11]. Malgré trois défaites en trois finales, il s'agit d'une des meilleures saisons du club qui termine vice-champion de France avec une qualification en Coupe de l'EHF pour la saison 2014-2015. 2014-2018 : un nouveau départLe refus par la CNCG (commission nationale de contrôle de gestion de la Fédération française de handball) de valider le contrat de Claudine Mendy[12] pour non-apurement de la dette du club était annonciateur de problèmes. En avril, on apprenait le départ d'Astride N'Gouan[13] puis fin celui de Mariama Signaté[14], de Charlotte Mordal (maternité) et la non-reconduction du contrat de la seconde gardienne Fanny Chatelet. À la fin de la saison, la CNCG annonce que le club est privé de participation à la Coupe de l'EHF et qu'il ne respecte pas au moins un des critères financiers du cahier des charges de la LFH, à savoir une situation nette positive au [15]. Il montre un passif d'au moins 80 000 € dû notamment à l'organisation de la coupe de la Ligue 2012-2013 et du tournoi de qualification pour la Ligue des Champions en 2013[16]. Le club a fait appel, et faute de moyens à trouver en très peu de temps et pour rester en première division, il a dû drastiquement réduire sa masse salariale pour apporter les garanties demandées par le gendarme financier afin d'apurer sa dette. La commission d'appel de la CNCG a finalement accepté les garanties présentées et a approuvé le budget pour la nouvelle saison. Elle autorise le club francilien en LFH et lève l'interdiction de jouer la Coupe de l'EHF[17]. À la mi-juillet, on apprend le départ de deux autres joueuses cadres, Amélie Goudjo et Anne-Sophie Kpozé[18]. Finalement, l'équipe pour la nouvelle saison sera composée de neuf joueuses professionnelles (dont deux nouvelles arrivées) et de six joueuses de centre de formation (dont une de Fleury et une de Serris Val d'Europe). En , Arnaud Gandais devient le directeur général d'Issy Paris Hand et c'est Pablo Morel, son adjoint depuis trois ans, qui lui succède[19]. Sur le rajeunissement de l'effectif et l'objectif de la saison, le nouvel entraîneur confie : « On est encore dans une phase de construction et la seule pression que l’on a aujourd’hui, c’est de stabiliser le club et l’équipe dans le haut du championnat et de poursuivre l’aventure européenne tout en faisant « émerger » des filles de notre centre de formation. La pression ne sera pas sur le court terme mais plus sur un cycle de trois ans. »[19] Le club signe Hanna Bredal Oftedal, arrière droite et sœur cadette de Stine Bredal Oftedal ainsi que l'artilleuse monténégrine Marija Jovanović à l'arrière gauche[20]. En championnat, la toute première saison du nouvel entraîneur est bien gérée (13V-1N-4D). Le club prend la seconde place en saison régulière devançant Metz Handball d'un petit point. Lors des playoffs après une double confrontation remportée contre Nice, Issy affronte Metz en demi-finale. Défaites en territoire mosellan (33-27), les franciliennes réalisent une énorme performance lors du match retour à domicile, en contenant les attaques messines et encaissant très peu de buts. Lors de la dernière minute (59e, 26-21) l'entraîneur Pablo Morel prend le risque de sortir sa gardienne et de faire rentrer la jeune Doungou Camara avec la chasuble, qui qualifie le club francilien (grâce à un plus grand nombre de buts inscrits à l'extérieur) avec un tir qui transperce la défense messinne. « J'ai mis toute ma vie dans ce tir » confie-t-elle en fin de rencontre[21]. Lors de la finale aller face au CJF Fleury Loiret Handball, les isséennes résistent aux assauts fleurissois et minimisent les dégâts (21-22). Le match retour à Fleury s'annonce positif puisqu'Issy prend la tête à la mi-temps (14-15), mais le retour des vestiaires est compliqué. En peu de temps, les fleurissoises prennent la tête et l'écart s'accroît jusqu'à huit buts en fin de rencontre (30-24). Fleury remporte pour la première fois le championnat, tandis que le club francilien perd une nouvelle finale de championnat de France en deux années consécutives[22]. En Coupe de France, Issy est éliminé dès les huitièmes de finale par Nantes malgré une petite avance de trois buts en première mi-temps (21-18). Mais les filles de Pablo Morel passent totalement à côté de la deuxième période, en inscrivant seulement six buts (27-32). Lors du premier match de Coupe de la Ligue, Issy est au coude-à-coude avec Toulon pendant 55 minutes et finit par l'emporter 22-24. Mios-Biganos, adversaire en demi-finale, s'accroche en première mi-temps (11-11) ainsi qu'en deuxième période jusqu'à prendre deux buts d'avance au money time (22-24, 55e). Issy n'arrive plus à marquer et s'incline 23-28. « On a tout donné mais c’est comme si on avait les jambes coupées » soufflait Coralie Lassource[23]. Pour sa toute première participation à la Coupe de l'EHF, Issy atteint le stade des quarts de finale. Sévèrement battues au Danemark par les joueuses de Team Tvis Holstebro (40-27), c'est à Coubertin que les parisiennes beaucoup plus agressives font une remontée inattendue. Les treize buts d'écart sont rattrapés en cinquante minutes, puis c'est le jeu du chat et de la souris jusqu'aux dernières secondes avec l'ultime tir de Stine Bredal Oftedal qui passe à quelques centimètres du but. Malgré une belle victoire (32-20), l'aventure s'arrête[24]. À l'issue de la saison, Pablo Morel est nommé "meilleur entraîneur" et Hanna Bredal Oftedal "meilleure espoir". Pour la saison 2015-2016 l'effectif reste très stable. Souvent blessée et supplée par une Stine Bredal Oftedal percutante et rapide, Angélique Spincer quitte le club mais n'est pas remplacée. Deux mois avant la fin de la saison, la suédoise Frida Tegstedt, compagne de Jesper Nielsen qui intègre le PSG Handball en , arrive en joker médical pour pallier les blessures des pivots Sophia Fehri et Pernille Wibe. Dans une saison marquée par les disparitions de Bègles Bordeaux-Mios Biganos et du HBC Nîmes, les résultats sont plus que mitigés (7V-4N-5D). Et la fin de saison se fait avec trois blessées Marija Jovanović, Sophia Fehri et Pernille Wibe. Malgré tout Issy termine troisième de la saison régulière. Les franciliennes se défont des Nantaises en quart de finale des playoffs mais elles butent sur les fleurissoises, seconde de la saison régulière, en demi-finale. Les isséennes se classent troisième à l'issue des playoffs, place qualificative pour participer à la Coupe de l'EHF la saison suivante[25]. En Coupe de France, Issy élimine les Chambraisiennes (D2) en huitième de finale, mais au palier suivant elles font une contre-performance face à Toulon (21-23). Qui terminera pourtant avant dernier de la saison mais qui ira jusqu'en finale de cette coupe. Pablo Morel résume le match : « On ne peut pas prétendre se qualifier en étant sur courant alternatif, on court après le score, on est fébriles. »[26]. Pour la dernière édition de la Coupe de la Ligue, les franciliennes se hissent jusqu'en demi-finale. Mais l'absence des taulières Bredal Oftedal, Jovanović et Wibe, pénalise l'équipe qui se fait largement battre par Nice sur le score de 20 à 11, en n'inscrivant que quatre buts en deuxième période[27]. Issy participe à la Coupe des Vainqueurs de Coupe, qui vit ses derniers jours, et franchit toutes les étapes jusqu'aux demi-finales. Les françaises dominent le match à domicile avec une avance de quatre buts sur les danoises de Team Tvis Holstebro (24-20). Mais le match retour en terres danoises est complètement raté et c'est la douche froide avec une défaite de dix-sept buts (27-12) [28]. Stine Bredal Oftedal est à nouveau récompensée par le double titre de meilleure demi-centre et meilleure joueuse de la saison. Tandis que Coralie Lassource est honorée du titre de meilleure défenseuse. Marija Jovanović blessée à chaque fin de saison est remplacée par la néerlandaise Lois Abbingh et la gardienne de but norvégienne Silje Solberg succède à Armelle Attingré. Une saison 2016-17 mieux maîtrisée que la dernière avec une place de second acquise à cinq matchs de la fin de la saison régulière (15V-5D). En playoffs, les isséennes se défont des toulonnaises en remportant leurs deux matchs de quarts de finale. Lors des demi-finales, le club francilien prend deux buts d'avance en terre bretonnes avant le match retour[29]. Mais les franciliennes se font distancer à domicile dans un match maitrisé de bout en bout par les brestoises et la sortie définitive sur blessure de Lois Abbingh dès la 13e minute. « On a fait un super match, notre meilleur de l’année en attaque » appréciait Cléopâtre Darleux[30]. Finalement Issy Paris perd une place et termine troisième de la saison. En éliminant Brest en demi-finale de Coupe de France lors d'un match contrôlé (26-19) et elles atteignent une nouvelle fois la finale[31]. Dans l'antre de l'AccorHotels Arena, après une première mi-temps largement menée par Metz (18-11), les Parisiennes reviennent au contact (-2) en moins de 10 minutes. Mais les Messines se ressaisissent et emportent une huitième fois le titre[32]. Sur la scène européenne, Issy Paris commence tranquillement le premier tour par une double victoire contre les suissesses du LC Brühl Handball. Pour une deuxième année consécutive, les Hongroises de Érd sont désignées adversaires du second tour après le tirage au sort. Cette fois pas de suspense, les hongroises sont plus entreprenantes et remportent la double confrontation (30-26 puis 29-26). C'est une vraie déconvenue pour IPH[33]. L'entraineur Pablo Morel paye ce mauvais résultat en étant limogé deux jours après la défaite[34] et Arnaud Gandais reprend les rênes. Pour sa quatrième et dernière année au club, Stine Bredal Oftedal est une troisième fois doublement titrée "meilleure joueuse" et "meilleure demi-centre" de la saison, alors que Coralie Lassource est nommée "meilleure ailière gauche". Les transferts de l'été qui arrive et les arrêts de carrière annoncent la fin du cycle initié trois ans plus tôt. Outre trois joueuses qui prennent leur retraite, Stine Bredal Oftedal a décidé de franchir un palier supplémentaire dans sa carrière en s'engageant avec le meilleur club mondial, Győr[35]. Coralie Lassource formée au club depuis 10 ans, connaît sa première aventure étrangère, elle rejoint les hongroises de Érd où Mariama Signaté ex-isséenne joue toujours et est remplacée par la tchèque Veronika Malá. Kalidiatou Niakaté, Doungou Camara et Maryam Garba vont chercher du temps de jeu à Nantes et au Havre. Crina Pintea, pivot roumaine aura la lourde tâche de remplacer les pivots scandinaves à la retraite ainsi que Sophia Ferhi toujours pas remise de sa blessure au genou. Sonja Frey qui avait fait les beaux jours de Dijon la saison passée et Tamara Horacek en manque de temps de jeu à Metz alterneront sur le poste de demi-centre[36]. Si Metz domine totalement le championnat (21V et 1N), les quatre équipes qui suivent menent un âpre combat pour arracher la deuxième place, qui finalement revient à Brest. Issy est une nouvelle fois sur le podium de la saison régulière (14V-3N-5D) grâce à une victoire d'un but lors de la toute dernière rencontre contre Nice[37]. Lors des playoffs le club de la capitale affronte Besançon, sixième du championnat, qui effectue une saison peu flamboyante (8v-4N-10D) et accuse 11 points de moins. Cependant les bisontines sont la bête noire des franciliennes avec une victoire et un nul. Le premier match des playoffs est presque une redite de la première rencontre de la saison, Issy s'incline de quatre buts (28-24)[38], le match retour à domicile sera remporté par IPH mais l'écart n'est pas suffisant (18-17) pour poursuivre la route en demi-finale[39]. C'est la première fois de l'histoire des playoffs de LFH qu'un club du Top4 de la saison régulière n'est pas en demi-finale. Malgré tout elles font l'effort de prendre la cinquième place en éliminant Fleury puis Nice diminué par les nombreuses blessées, en faisant jouer plusieurs jeunes de N1 (Galtier, Lefevre, Mazens). Cette place offre la possibilité de demander une wild-card pour la Coupe de l'EHF comme l'avait fait Dijon la saison dernière[40]. Après un tirage au sort favorable en huitième de finale de la Coupe de France, les filles d'Arnaud Gandais affrontent Metz en quart de finale. Malgré peu de buts en première mi-temps, Metz domine largement (6-12) et les franciliennes passent vainement la seconde période à tenter de revenir au score (20-24)[41]. Issy Paris commence directement au deuxième tour de la Coupe de l'EHF et élimine les Norvégiennes de Glassverket IF, dernier de leur championnat. Puis pour le tour suivant, le tirage au sort a décidé que ce serait une troisième fois consécutive le club hongrois de Érd ! Le match aller en terre magyare est catastrophique (31-21), cependant les franciliennes ont déjà habitué leur public à des remontadas. Et c'est ce qui se produit. Les hongroises sont prises à la gorge d'entrée de jeu, avec une attaque fulgurante, une défense resserrée et une gardienne efficace en dernier rempart. Une combinaison gagnante qui aboutit à la victoire 31 à 20 et permet à Issy de rejoindre le groupe principal[42]. Le tirage au sort pour la composition du groupe principal n'est pas favorable puisque chacun des adversaires (Vipers, Copenhague et Lada) est en tête de son championnat. Pourtant Issy arrive à faire jeu égal avec les scandinaves, mais c'est un tout petit but de retard au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines devant 5 000 personnes qui positionne le club à la troisième place du groupe. Une victoire en Russie est l'ultime occasion de pouvoir aller en quart de finale. Malgré une avance de deux buts à la 54e (20-22), Issy gère mal son money time et finit par s'incliner (25-24) mettant fin à l'aventure européenne[43]. A l'issue de la saison, Melvine Deba et Océane Sercien-Ugolin signent leur premier contrat professionnel[44]. Lors de la cérémonie des All-Star LFH, Crina Pintea est désignée meilleure pivot de l'exercice 2017-18 devant la messine Laurisa Landre et la brestoise Slađana Pop-Lazić, les autres nommées de cette catégorie[45]. Paris 92En juillet 2018, un nouveau partenariat est mis en place avec le Département des Hauts-de-Seine, qui rejoint les partenaires historiques du club que sont la ville d’Issy les Moulineaux, la ville de Paris et la Région Île-de-France et le club prend alors le nom de Paris 92[46]. En 2019, Yacine Messaoudi est nommé entraîneur[47] et le reste jusqu'en 2024 où il est remplacé par Stéphane Plantin[48]. PalmarèsTitres
Bilan saison par saison
Parcours européenSaisons 2000/01 - 2018/19
→ Légende: Victoire Nul Défaite score d'IPH
Effectif actuel
Historique de l'effectifSaison 2021-2022Effectif de la saison 2021-2022
Saison 2018-2019Effectif de la saison 2018-2019
Saison 2012-2013Joueuses du centre de formation Équipe Pro
Transferts 12/13 ⇒ 13/14
Staff technique
Les saisons détaillées sont accessibles en fin d'article. SallesLe club d'Issy Paris Hand dispose d'infrastructures de qualité. Le palais des sports Robert-Charpentier où le club joue la plupart de ses rencontres. Il peut accueillir jusqu'à 1 500 spectateurs. Elle se situe 4/6 boulevard des Frères-Voisin, 92130 à Issy-les-Moulineaux. Le stade Pierre-de-Coubertin qui accueille certaines rencontres du club, les rencontres de coupe d'Europe et les grandes affiches de championnat entre autres. C'est également l'antre du PSG Handball et du club de basket de Paris-Levallois. Il a une capacité d'environ 4 000 places en configuration handball. Il permet de diffuser l'image du club à un plus grand nombre de personnes. Il se situe 82 avenue Georges-Lafont, 75016 à Paris.
Centre de formationLe centre de formation du club a été créé en 2005 et a obtenu l’agrément de la Fédération Française de Handball et du Ministère chargé des Sports en avril 2007[54]. Personnalités liées au clubAnciennes joueuses
EncadrementLa liste des entraîneurs principaux, adjoints, managers est :
Concernant la présidence, on trouve :
Identité du clubHistorique du logo
Équipementiers
Notes et référencesLes informations concernant le club viennent du site officiel.
AnnexesArticles connexesLiens externes
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