Samarra est un site archéologique sis sur les lieux mêmes de l’actuelle ville du même nom. La céramique de la période précédente se mêle ici à une autre de bien meilleure facture. Beige clair, celle-ci est beaucoup plus variée, plus harmonieuse aussi. On y a retrouvé de ces statuettes, au crâne allongé et aux yeux dits « en grain de café » surajoutés, ressemblant à celles de la période d'Obeïd tandis que les yeux d’autres statuettes sont incrustés et grands ouverts, surmontés des caractéristiques sourcils noirs et épais, de bitume, rappelant la production sumérienne, plus récente.
C'est à cette période que l'on constate les débuts de l'utilisation de l'irrigation, ainsi que l'usage de briques crues moulées[1].
Références
↑Bertrand Lafont, Aline Tenu, Philippe Clancier et Francis Joannès, Mésopotamie : De Gilgamesh à Artaban (3300-120 av. J.-C.), Paris, Belin, coll. « Mondes anciens », , 1040 p. (ISBN978-2-7011-6490-8), chap. 1 (« L'aube de l'histoire »).
Bibliographie
(en) Joan Oates, « Southern Mesopotamia », dans Daniel T. Potts (dir.), A Companion to the Archaeology of the Ancient Near East, Malden et Oxford, Blackwell Publishers, coll. « Blackwell companions to the ancient world », , p. 466-484
(en) Joan Oates, « Prehistory and the Rise of Cities in Mesopotamia and Iran », dans Colin Renfrew (dir.), The Cambridge World Prehistory, Cambridge, Cambridge University Press, , p. 1474-1497
Catherine Breniquet, « Samarra-Kultur, -Keramik », dans Reallexikon der Assyriologie und Vorderasiatischen Archäologie, vol. XI : Prinz, Prinzessin - Samug, 2006-2008, p. 612-615
Pascal Butterlin, Architecture et société au Proche-Orient ancien : Les bâtisseurs de mémoire en Mésopotamie (7000-3000 av. J.-C.), Paris, Picard,