Créé en 1992 en tant qu’alliance du Mapam, du Ratz et du Shinouï, il devient un parti en tant que tel en 1997 à la suite de la dissolution du Mapam, du Ratz, et du Shinouï en son sein (néanmoins le Shinouï fut refondé peu de temps après la fusion en tant que parti indépendant).
Le parti fusionne en décembre 2003 avec le parti Shahar de Yossi Beilin et « Choix démocratique » de Roman Bronfman pour former le nouveau parti Yachad (en hébreu : יח"ד qui signifie « Ensemble » mais est également l’acronyme de « Israël social démocratique » en hébreu). Le parti devient Meretz-Yachad l'année suivante puis retrouve son nom initial en 2006.
Lors des élections législatives du , le Meretz ne parvient pas à franchir pour la première fois le seuil nécessaire pour avoir une représentation à la Knesset et perd tous ses sièges[15].
La fusion de Meretz et de Avoda est annoncée le 30 juin 2024, le nouveau parti s'appelant « Les Démocrates » (hébreu : הדמוקרטים, Hademocratim)[16], sous la direction de Yaïr Golan ancien député du Meretz et dernier leader de Avoda.
Idéologie
Meretz est identifié comme sioniste[3],[4], socialiste[3],[6] et laïc[17]. Pour la politique israélienne, il défend les principes de la justice sociale et de l'écologie politique[18] et lutte contre le démantèlement des systèmes de protections sociales[19].
Sur l'échiquier politique israélien, Meretz est le plus à gauche des partis politiques sionistes.
Le parti soutient l’Initiative de Genève pour la paix signée Yossi Beilin. Il soutient le principe de « deux peuples, deux États » concernant le conflit israélo-palestinien[3],[20].
Plateforme
Les positions les plus importantes de Meretz sont :
Lutte pour les droits des minorités en Israël (tels que les Arabes israéliens et les travailleurs étrangers), la lutte contre la « discrimination systématique » et le soutien à la discrimination positive
Protection des droits des travailleurs et lutte contre leur exploitation (spécifiquement, mais non exclusivement, dans le cas des travailleurs étrangers et des immigrés)
Au moment de choisir le nouveau nom en 2003, les dirigeants avaient d’abord opté pour Yaad signifiant « but » en hébreu. Or du fait de la quasi homophonie avec le vocable « poison » en russe (Яд), langue alors de 20 % de la population, cette idée fut abandonnée au profit de "Yachad" (signifiant « ensemble »). Ce nouveau nom fut lui même abandonné en 2006.
↑(en) Sharon Weinblum, Security and Defensive Democracy in Israel : A Critical Approach to Political Discourse, Routledge, , 192 p. (ISBN978-1-317-58450-6, lire en ligne), p. 10.
↑ abcd et eKarine Lamarche, En attendant la chute du mur : agir et protester en Israël aujourd'hui, Paris, Ginkgo Editeur, , 121 p. (ISBN978-2-84679-091-8, lire en ligne), p. 11.
↑ a et bMarius Schattner, « Gauche/droite : le double désenchantement », Les Temps Modernes, vol. n° 651, , p. 166–189 (ISSN0040-3075, lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bPascal Fenaux, « Une presse israélienne entre vigilance et angoisse existentielle », Confluences Méditerranée, vol. N°37, , p. 71–76 (ISSN1148-2664, lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Ishaan Tharoor, « A guide to the political parties battling for Israel’s future », The Washington Post, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Uzi Rebhun et Chaim Isaac Waxman, Jews in Israel : Contemporary Social and Cultural Patterns, UPNE, , 504 p. (ISBN978-1-58465-327-1, lire en ligne), p. 171.
↑(en) Gideon Doron et Michael Harris, Public Policy and Electoral Reform : The Case of Israel, Lexington Books, , 127 p. (ISBN978-0-7391-0134-6, lire en ligne), p. 82.
↑Lev Grinberg, « Les élections israéliennes de 2006 : un « big bang » silencieux ? », Critique internationale, vol. n° 38, , p. 153–174 (ISSN1290-7839, lire en ligne, consulté le ).
↑(en) « Tamar Zandberg crowned new Meretz leader after resounding primary win », The Times of Israel, (lire en ligne, consulté le ).