Le tableau ci-après donne la liste alphabétique des 177 commandos du1er bataillon de fusiliers marins du capitaine de corvette Philippe Kieffer. Outre les Français, quatre commandos étaient luxembourgeois, un américain et un autrichien.
Légende
Grades des commandos britanniques, et correspondances avec armée de terre française et marine française :
Effectue le débarquement du . Le , malade, il est évacué. Il est de retour au sein du commando dès le . Croix de guerre 1939-1945 avec palme[3]. Il meurt le 17 avril 2021, âgé de 106 ans[4].
De nationalité autrichienne, il avait choisi un nom français en entrant à la Légion étrangère.
62
Cpl.
Léon
Gautier[5],[6],[7]. À la mort de son camarade Hubert Faure le 17 avril 2021, il est présenté dans la presse comme le dernier survivant du commando Kieffer.
8
098
10887 FN 40
A fait toute la bataille de Normandie sans être blessé.
Mort le à la Tronche (Isère). Il était matelot et mitrailleur. Croix de guerre et croix du combattant de la résistance volontaire. Son pseudonyme de résistant (maquis de l'Oisans) était Robespierre.
149
L/Cpl.
Jean
Reiffers
8
116
10001 FN 43
De nationalité luxembourgeoise - Blessé et évacué le .
150
L/Cpl.
Émile
Renault
1
055
203 FN 42
Tué le face au casino.
151
Cpl.
Henri
Richemont
R
132
446 FN 42
Blessé gravement le .
152
Cpl.
Pierre
Richen
T
079
794 L 38
153
L/Cpl.
Marcel
Riveau
8
107
10428 FN 42
154
Sgt.
Robert
Roelandt
8
068
10839 FN 40
155
L/Cpl.
Paul
Rollin
1
120
492 FN 43
Gravement blessé lors du débarquement, il est rapatrié en Angleterre ; il y meurt le .
Par rapport à la liste des 177 du tableau ci-dessus :
Bolloré cite deux commandos qui ne figurent pas dans le tableau (Pvt. J. Abdallah et L/Cpl. R. Bascoulergue), et n'en cite pas deux qui y figurent (L/Cpl. E. Guinebault et Pvt. J. Bouilly). Il cite les cinq commandos suivants, comme étant arrivés en cours de campagne : Pvt. J. Bouilly (en réalité, il fait partie des 177 ci-dessus) ; Pvt J. Lachère ; L/Cpl. R. Spinetta ; Capt. de Willer (Willenich) ; Pvt Y. Vourch.
Le site commandokieffer.canalblog ne cite pas Pvt. J. Ollivier ou Guivarch'.
En cours de vérification: Pierre Barlet a débarqué le dans une barge du commando Kieffer, mais n'en faisait pas partie était un volontaire de la France Libre.
En cours de vérification : Jean Le Goff a débarqué le , depuis une barge du commando Kieffer, mais ne faisait pas partie de ce commando. A été repêché par le commando dans la Manche dans la nuit du 5 au ? http://ecole.nav.traditions.free.fr/177_legoff.htm
« est décoré de la médaille militaire à titre posthume le matelot fusilier Laot Guy du 1er BFMC (no 4 commando). Cette concession comporte l’attribution de la Croix de guerre avec palme. Elle remplace
et annule la citation à l’ordre du corps d’armée décernée à l’intéressé par ordre n° E.-M.G./3 du 12 août 1944. Bel exemple de bravoure et d'esprit d'initiative, toujours à l'avant sans répit, bien que blessé a continué de combattre et d'accomplir les missions de liaison qui lui étaient confiées entre le 6 et le 10 juin 1944. »
↑Dans ses Mémoires, René de Naurois décrit la fusillade allemande qui fut fatale à Guy Laot le 25 juin, « l'un de nos meilleurs éclaireurs », « notre brave Laot, modèle de sang-froid et de courage ! ». Dans une interview donnée à Paris Match en juin 2014, Léon Gautier se souvient : « je perds mon meilleur ami, mon frère, Guy Laot. Nous patrouillons de village en village quand une rafale de mitraillette le fauche sous mes yeux. Le plus dur sera de le recouvrir d’une couverture, de le placer dans la tranchée et de jeter sur son corps la première pelletée de terre. Un de mes pires souvenirs de guerre. » Mais dans ses Mémoires, Gwenn-Aël Bolloré présente une tout autre version : « La nuit dernière, L... est mort, mais pas devant l'ennemi. Tué par accident, d'une façon atroce. Il revenait d'une patrouille entre les lignes. Il se présenta pour réintégrer notre camp. Hélas ! Il avait oublié le mot de passe. L'affolement sans doute l'empêcha de dire son nom. Devant cette ombre menaçant et armée, un fusil-mitrailleur entra en action. L... s'est écroulé, littéralement coupé en deux par la rafale à hauteur de la ceinture. Ce soir l'un d'entre nous pleure. Nous sentons le poids de l'injustice. »
↑« Mort d’Yves Meudal, un des derniers survivants du commando Kieffer », Le Monde.fr, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
Benjamin Massieu, Philippe Kieffer - Chef des commandos de la France libre, Éditions Pierre de Taillac, , 288 pages (réédition avec annexes dont biographie de Charles Trépel - 320 pages - )
Stéphane Simonnet, Le Commandant Kieffer : Le Français du jour J, Éditions Tallandier, 2012
Stéphane Simonnet, Les 177 français du jour J, Éditions Tallandier, 2014
Patrice Rolli, « Au cœur du débarquement en Normandie avec le commando Kieffer : témoignage exceptionnel du Maître principal Hubert Faure () », Le Périgord dans la Seconde Guerre mondiale, Chronique des années noires du Mussidanais et de l'Ouest de la Dordogne, Éditions L'Histoire en Partage, 2012. À propos du parcours de ce commando voir également Camouflage du matériel (CDM) dans l’armée d’armistice en Dordogne et plans secrets (1940-1942) : témoignage d’Hubert Faure.
Roman
Georges Fleury, Les Français du jour J, Éditions Grasset, 1994