Liste de racines grecques (lettre U)
Racine
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Origine grecque
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Sens
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Exemples de mots comportant la racine
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u-
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οὐ[1](ou), οὐκ[1](ouk)
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(Idée de) négation, préfixe négatif
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Utopie, Uchronie
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ul- ; -ulie |
οὖλον (oũlon) |
Gencive
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Ulite, Uloncie, Ulorrhagie, Épulie, Parulie
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-ulie |
οὖλον (oũlon) |
Gencive
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voir ul-
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ulo- |
οὖλος (oũlos) |
Touffu, épais, dru, frisé, crépu, gerbe
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Ulothrix
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undéca- |
ἕνδεκα (héndeka) |
Onze
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undécanoïque, multiplicateur IUPAC pour 11 ; voir aussi hendéca-
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upsilon |
ὖ ψιλόν (ú psilon) |
Lettre grecque upsilon (υ, Y)
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Upsilon1, Upsilon2 ; voir aussi psilo-
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-ur-1 ; -urie |
οὐρέω (ouréô) → οὖρον (oũron) ; οὐρητήρ (ourêtếr) |
Uriner → urine ; uretère
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Uracylique, Uréase, Urée, Uréide, Urémie, Uréogénèse, Uréomètre, Uréopoïèse, Uréotélique, Uretère, Urétérocèle, Urétérolithiase, Urétérorraphie, Urétérotomie, Uréthane, Uréthrite, Urètre, Urétrocèle, Urétrorragie, Urétrorrhée, Urétroscopie, Urétrotomie, Uridine, Uridylique, Urique, Urochrome, Urobiline, Urodynie, Urographie, Urolagnie, Urologie, Uromancie, Uromètre, Uronique, Urophilie, Uropode, Uroscopie, Urotélique, Diurèse, Diurétique, Énurésie, Galacturonique, Glucuronique, Hippurique, Hyaluronique, Iduronique, Polyuréthane ; Acétonurie, Acidurie, Albuminurie, Alcaptonurie, Ammoniurie, Anurie, Azoturie, Bacillurie, Calciurie, Cétonurie, Cholurie, Cylindrurie, Dysurie, Galactosurie, Glycosurie, Hématurie, Hémoglobinurie, Nycturie, Oligurie, Phénylcétonurie, Phosphaturie, Pollakiurie, Polyurie, Protéinurie, Pyurie, Urobilinurie
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-ur-2 |
οὐρά (ourá) |
Queue
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voir -our-
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-ur-3 |
οὖρος3 (oũros) |
Gardien, protecteur, défenseur
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Arcturus
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-uran- ; ouran- |
οὐρανός (ouranós) ; Oὐρανός (Ouranós) |
Ciel ; Ouranos (dieu du ciel)
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Uranate, Urane, Uraneux, Uranide, Uranie1, Uranie2, Uranien, Uranifère, Uranine, Uraninite, Uranique, Uranisme, Uraniste, Uranium, Uranographie, Uranomancie, Uranoplastie, Uranorama, Uranoscope, Uranyle, Péchurane, Transuranien ; Ouranien, Ouranite, Ouranoplastie, Ouranos, Ouranosaurus
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-ure1 |
mot latin sulfŭr[2], soufre et mot grec ὕδωρ[2], (húdôr), eau |
(suffixe français masculin -ure1[2] utilisé pour certains) sels ou éthers-sels (d'hydracide et notamment d'acide halogénohydrique ou certains autres) composés binaires non oxygénés
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Arséniure, Bromure, Chlorure, Cyanure, Halogénure, Hydrocarbure, Hydrure, Iodure, Nitrure, Osmiure, Phosphure, Séléniure, Stibiure et autres
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-ure2 |
οὐρά (ourá) |
Queue
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voir -our-
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-urg(i)e-[3] |
ἔργον (érgon) |
Travail
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voir -erg(o)-
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-urie |
οὐρέω (ouréô) → οὖρον (oũron) ; οὐρητήρ (ourêtếr) |
Uriner → urine ; uretère
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voir -ur-1
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utérus |
ὕστερος (hústeros) ; ὕστερα (hustéra) |
Qui vient après (chronologiquement ou hiérarchiquement), subordonné, inférieur (hiérarchiquement ou spatialement) ; matrice
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voir hystéro-
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Notes et références
- ↑ a et b À côté de l'adverbe οὐ et du préfixe négatif grecs οὐ- (qui, s'il est adverbe, devient οὐκ devant une voyelle), on trouve en latin, dérivant de la même racine indo-européenne, le préfixe négatif au-, substitut de ab- utilisé devant les verbes commençant par f- tels que aufĕrō (emporter) et aufugiō (échapper).
- ↑ a b et c Le suffixe masculin -ure1 est apparu pour la première fois en 1694, à partir de la terminaison latine (-ŭr) du mot latin sulfŭr, soufre ; puis il a été utilisé pour le mot Phosphure (en 1787) et le mot Hydrure (en 1789 par Lavoisier). En 1803, le lexicographe Pierre-Claude-Victor Boiste a créé le mot carbure à partir du radical latin carb- (du latin carbo, charbon) et du suffixe -ure, sans que l'usage, masculin ou féminin, du genre du mot soit clairement justifié. Dès lors, le suffixe a été abondamment repris et a pris son usage actuel et précis dans la nomenclature chimique : sont ainsi apparus successivement Hydrocarbure (en 1809), puis Chlorure et Cyanure (1815), Séléniure (1818), Fluorure (1820), Halogénure (1826), Bromure (1828), Nitrure (1832) et Stibiure (1832). Le suffixe -ure1 semble renvoyer au mot grec ὕδωρ (húdôr) car, le plus souvent, si l'on passe du sel à l'acide correspondant, le suffixe -ure1 se transforme en -hydrique (par exemple, chlorure devient chlorhydrique, ou cyanure devient cyanhydrique), qui dérive du mot grec ὕδωρ (húdôr), eau.
- ↑ Le u du suffixe -urg(i)e s'explique, à côté du suffixe -ergie, par un mécanisme phonétique systématique en grec ancien : quand, dans un mot composé, le premier terme se termine par un omicron (ο, o) tandis que le second terme commence par un epsilon (ε, é), le contact (hiatus) de ces deux voyelles se transforme systématiquement, par contraction, en la diphtongue ου (ou) (qui, dans les mots français qui en dérivent, se transcrit par la simple voyelle u). Exemple : les mots σίδηρος (sídêros, le fer) et ἔργον (érgon, le travail) forment le mot composé σιδηρουργός (sidérourgόs, forgeron) dont dérivent les mots français sidérurgie et sidérurgiste
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