Le Patient 1167
Le Patient 1167 est le premier tome de la série de bande dessinée L'Ultime Chimère, écrit par Laurent-Frédéric Bollée et dessiné par Griffo et Héloret, paru le . Le premier tirage était de 25 000 exemplaires, dont 13 500 vendus au bout de trois mois[réf. nécessaire]. RésuméAu XXVIe siècle av. J.-C., en plein désert végétal de Syrie, un vieux berger veillant sur le troupeau contemple au ciel deux objets célestes tomber à grandes vitesses avant d’être frappé par la terrible onde de choc. Curieux de savoir ce qui a bien pu s’écraser de la sorte, il s’approche là où l’étrange phénomène a eu lieu et assiste à un événement plutôt inattendu, mais extraordinaire…
AnalyseLaurent-Frédéric Bollée a commencé à écrire cette partie de l’histoire au premier semestre 2005[1]. Clins d’œilLe scénariste avait tout d’abord songé à intituler cet album L’Étrange Cas de Morgan Shepherd[1], en référence à la nouvelle The Strange Case of John Kingman de Murray Leinster, mais ne voulait que deux mots simples — un article et un substantif — pour chaque titre d’épisode. Ce fut finalement Le Patient 1167 même si cela paraît un petit peu long. Le nombre 1167 n’a pas été choisi au hasard : il vient du « numéro affecté à un prisonnier anglais, James Kelly, interné au Broadmoor Criminal Lunatic Asylum en 1988 et qui, selon certains, pourrait être Jack l'Éventreur… »[1] Les scènes se déroulant dans l’asile psychiatrique sur l’île suédoise de Gotland sont inspirées par le film de James Cameron Terminator 2 : le Jugement dernier[1], où Sarah Connor est enfermée dans ce genre d’établissement. Le nom Hadden, dans cet album, est un hommage au personnage du roman Contact de Carl Sagan, Sol Hadden[1], que l’on retrouve sous le nom de S.R. Hadden dans l’adaptation au cinéma par Robert Zemeckis en 1997 (il y est interprété par John Hurt. En parlant cette station spatiale en forme pyramidale, ce fut une petite erreur :
— Laurent-Frédéric Bollée Lien externeNotes et références
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