L'OH-1 est issu d'un besoin exprimé en 1989 par la Force terrestre d'autodéfense japonaise pour un hélicoptère léger de reconnaissance armée devant remplacer les 297 OH-6 Cayuse. L'industrie japonaise possédait alors une certaine expérience dans la fabrication d'hélicoptères puisque les principales entreprises japonaises produisaient des hélicoptères occidentaux sous licence : l'AH-1 et l'UH-1H pour Fuji Heavy Industries, les S-61/H-3 Sea King et SH-60 pour Mitsubishi, le CH-47J et le BK-117 en collaboration avec Eurocopter pour Kawasaki. En , Kawasaki est choisi par l'Institut de développement et de recherche technique de l'armée d’autodéfense japonaise, comme maître d'œuvre pour le développement de l'OH-X. Le contrat est attribué en 1992[3]. Le développement du prototype, dénommé OH-X, d'un montant de 22,5 millions de dollars[4], est financé à la fois par Kawasaki Heavy Industries (60 %), l'Agence de défense, de développement et de recherche technique japonaise et la force terrestre d'autodéfense japonaise (40 %).
La première présentation de l'appareil a lieu au début de l'année 1996. Tout d'abord dénommé Kogata Kansoku (japonais : hélicoptère léger), il prend le nom d'OH-1 Ninja peu après son 1er vol le sur la base aérienne d'Akeno(en) à Ise. C'est de là que s'envole le second prototype, le . Deux autres prototypes suivent de mai à août 1997. Au printemps 1997, le premier prototype est livré à l'Agence de défense japonaise. La livraison du premier appareil de série intervient en et le dernier en 2010.
Une version d'attaque baptisée AH-2 ou OH-1 Kai fut proposée pour le remplacement du Fuji AH-1S Cobra, mais le gouvernement japonais opta pour l'AH-64D Apache en 2001[1]. De même, en 2006, une version de transport pour remplacer les UH-1 fut envisagée ; mais l'idée fut abandonnée à la suite de l'étude des modifications nécessaires pour développer un nouvel hélicoptère de transport pour seulement 100 à 150exemplaires, sans aucune perspective à l'exportation à cause de la politique de non vente de matériel militaire du Japon[3].
Le , un OH-1 a été contraint d’atterrir en raison de problèmes de moteur. Les 37 hélicoptères alors existants ont subi des modifications qui ont empêché leur utilisation jusqu'au [5]
Commandes
La cible initiale de 300 exemplaires est revue à la baisse à 180-200 machines. Pour l'heure[6], seuls 34 hélicoptères ont été livrés depuis janvier 2000 et le plan de production n'en prévoit que 37 en incluant les prototypes[1].