Jules de RességuierJules de Rességuier
Hotel d'Ulmo : Plaque commémorative de sa naissance rue Ninau Bernard-Marie-Jules de Rességuier né le à Toulouse et mort le à Sauveterre (Gers), est un poète français du XIXe siècle. BiographieBernard-Marie-Jules de Rességuier naît le [1] à Toulouse, à l'hôtel d'Ulmo[2]. Il est le fils de Louis-Elisabeth-Emmanuel de Rességuier, marquis de Miremont, avocat général au parlement de Toulouse, et d'Anne-Angélique Louise de Chastenet de Puységur. Issu d'une famille parlementaire de Toulouse (son père est avocat général près le parlement de Toulouse, son grand-père président), Jules de Rességuier devient officier de cavalerie en 1805 et participe à la campagne d'Espagne et à celle Pologne. En 1821, il entre au Conseil d’État comme maître des requêtes en service extraordinaire, puis, en 1823, il est attaché à la Commission du sceau et des titres[3]. Refusant de prêter serment au roi Louis-Philippe par conviction légitimiste, il donne sa démission après la Révolution de Juillet. Il se consacre alors à la poésie. Il est mainteneur de l'Académie des Jeux Floraux de Toulouse[3]. Il entretint une correspondance suivie avec Lamartine, Vigny et Victor Hugo. Il décède le au château de Sauveterre[4]. ÉcritsIl a écrit deux poèmes connus : La jeune fille et Ne nous plaignons pas. Le poème Le Convoi d'Isabeau de Bavière a été publié à Paris, aux soins de l’imprimerie de Tastu, en 1826. Cet in-8 de 8 pages porte sur un tableau d'Henri Édouard Truchot, exposé au Salon de 1822. HommagesUne rue de Toulouse porte son nom : rue Jules-de-Rességuier. Notes et références
Voir aussiBibliographie
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