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En 1807, toutes les communications du "Continent" (Europe) avec l'Angleterre étant impérieusement prohibées, et les militaires de l'armée de Condé ne pouvant plus recourir à Londres pour y toucher du gouvernement britannique leurs pensions, le comte de La Fare accepta, pour assurer la subsistance de ses compatriotes, l'emploi périlleux de vérifier et d'ordonnancer le paiement de ces pensions sur une maison de banque de Vienne, celle du baron de Boesner; fonctions qu'il a remplies durant vingt ans, à travers les épines et les dangers personnels d'une pareille mission jusqu’à l'époque du retour de Louis XVIII dans ses États, à la Restauration.
Les courriers du baron de Boesner, banquier à Vienne, à l'intention du comte de La Fare étaient toujours libellés ainsi :
Monsieur le comte de La Fare, évêque de Nancy, Jacober-hof N° 844, Vienne, Autriche.
Les versements étaient faits, entre autres, au profit de la famille royale, dont les petits-fils et petites-filles de France et notamment le duc d'Angoulême et le duc de Berry pour l'entretien de leur maisons et les soldes des militaires de leur armée. D'après la note de compte du baron de Boesner, banquier à Vienne en date du , pour les paiements des mois de mars et d'avril 1807, le versement en faveur de ces deux princes fut de 18 676 livres tournois[1], compte tenu de la commission de 130,50 livres du baron de Boesner.
On connait 7 lettres d'affaires écrites en 1819 et 1820 par le baron de Boesner qui sont adressées à William et Thomas Raikes et concernent toutes des arrangements de crédit et de paiement sur les places de Londres et d'Amsterdam. Ces lettres font partie de " La Collection du Baron de Boesner " détenue par la bibliothèque de l'Université Mac Master au Canada.
Thomas Raikes fils (1777-1848), après avoir travaillé à Londres dans les bureaux de son père, négociant et banquier, se rendit célèbre comme mémorialiste.