Jean-Philippe Mallé
Jean-Philippe Mallé, né le à Bayonne (Basses-Pyrénées), est un homme politique français. Il rejoint l'Assemblée nationale le , en tant que suppléant de Benoît Hamon dans la onzième circonscription des Yvelines, nommé ministre du gouvernement de Jean-Marc Ayrault. BiographieAttaché territorial, Jean-Philippe Mallé est directeur de cabinet du maire d'Aurillac puis de Bois-d'Arcy, dans les Yvelines, à partir de 2001. En 2008, il est élu premier adjoint au maire de Bois-d'Arcy. Il devient chargé de mission au sein de la région Île-de-France[2]. En mars 2011, il est élu conseiller général des Yvelines dans le canton de Saint-Cyr-l'École, avec 58,70 % des voix[3], battant l'UMP Jean-Jacques Lasserre[4]. Député des YvelinesLors des élections législatives de 2012, il est le suppléant de Benoît Hamon dans la onzième circonscription des Yvelines. Le candidat socialiste est élu député le avec 55,38 % des suffrages face à l'UMP sortant Jean-Michel Fourgous[5],[6]. Lorsque Benoît Hamon est nommé ministre de l'économie sociale et solidaire du gouvernement Ayrault le , Jean-Philippe Mallé rejoint l'Assemblée nationale[2]. Opposé au mariage homosexuel et à l'adoption[7], il s'abstient lors de l'examen du projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe[8]. Il estime alors « que la gauche et le Parti socialiste [sont] envahis, s’agissant des évolutions de société, par l’idéologie libérale-libertaire »[9]. Après plus de deux ans de mandat, Jean-Philippe Mallé quitte l'Assemblée nationale le , à la suite du départ de Benoît Hamon du gouvernement Valls[5],[10], celui-ci reprenant son siège de député de la 11ème circonscription des Yvelines. Après la députationEn , il met en place le club de réflexion de Jean-Pierre Chevènement « République moderne » dans les Yvelines[11]. Déclarant que le Parti socialiste a « définitivement écarté la question de la souveraineté », il envisage de voter pour Henri Guaino et Nicolas Dupont-Aignan à l'élection présidentielle de 2017[12]. Il fait partie des élus fondateurs du mouvement gaulliste Oser la France dont la tête de file est Julien Aubert[13], rompant ainsi définitivement avec un engagement à gauche. Mandats locaux
Notes et références
Liens externes
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