Howard GardnerHoward Gardner
Howard Earl Gardner, né le 11 juillet 1943 à Scranton (Pennsylvanie), est un psychologue du développement américain, professeur de sciences de l’éducation à l'université Harvard, et professeur de neurosciences à l’Université de Boston. Auteur de la théorie des intelligences multiples, ses travaux se répercutent principalement dans le milieu scolaire. Howard Gardner est surtout connu pour ses livres Frames of Mind : the theory of multiple intelligences et The Mind’s New Science. BiographieCarrièreHoward Earl Gardner, est un psychologue du développement cognitif, professeur en cognition et en éducation à Harvard Graduate School of Education de 1998 à 2019, professeur associé de psychologie à l'université Harvard depuis 1991[1]. Il est professeur émérite depuis 2019[2]. Il est le directeur de « The Good Project »[3] et a été pendant très longtemps codirecteur de « Project Zero »[4]. En 1990, il a reçu le Grawemeyer Award dans la catégorie Éducation[5]. Activités de rechercheIl travaille à l'origine sur les lésions cérébrales et leurs conséquences et comme le professeur Antonio Damasio et Oliver Sacks, il demeure étonné de constater que des malades privés d'une faculté intellectuelle bien précise sont parfaitement capables d'en assumer d'autres. Il travaille sur la population qu'il nomme «les idiots savants». Souvent autistes, ces individus sont capables, par exemple, de reproduire exactement un concerto pour piano après une seule écoute. Il en conclut qu'il doit y avoir des formes différentes d'intelligence, indépendantes les unes des autres, dans la mesure où, lorsque certaines sont détruites, les autres ne sont pas affectées. (CF. Vincent Gerard connaissance de soi). Ses travaux se répercutent principalement dans le milieu scolaire et notamment dans beaucoup d’écoles aux États-Unis, qui déploient beaucoup d'efforts en vue d’améliorer leur établissement en termes d’enseignements. Il prône l’idée qu’il est essentiel de comprendre les diverses capacités des étudiants et souligne l’importance de personnaliser les environnements éducationnels selon leurs besoins. L’école est le lieu privilégié du développement de toutes les formes d’intelligences. Il a mené des recherches sur les capacités cognitives des individus et publie en 1983 son premier ouvrage sur les intelligences multiples, Frames of Mind. À travers son travail de recherche, il étudie de nombreux domaines tels que : «l’anthropologie», «la psychologie cognitive», les «approches psychométriques», les «approches physiologiques», les «approches neurologiques» et le cerveau[6]. Théorie des intelligences multiplesIntérêts globauxGardner s’est beaucoup intéressé à la Symbol Systems Approach qui est un groupe de chercheurs[à vérifier] dont il fait partie, qui s’intéressent aux systèmes symboliques humains, mais aussi à la neurobiologie (qui se focalise sur les phénomènes intellectuels), et à la psychologie (à la fois cognitive et développementale)[réf. souhaitée]. Howard s’inscrit dans le courant de pensée de la psychologie culturelle. Il porte un intérêt particulier pour les sciences cognitives[7] qui représentent une approche interdisciplinaire étant donné qu’elles rassemblent à la fois la philosophie, la psychologie, l’anthropologie, les neurosciences, etc. Intérêts au cours des études et de projetsAprès son doctorat en psychologie développementale, il a travaillé dans un hôpital avec des patients atteints de lésions cérébrales. Grâce à ce travail, il a commencé à réaliser la présence de patients qui ne pouvaient pas parler mais qui savaient jouer correctement de la musique. Il a donc pu réfléchir au fait que l’intelligence n’est pas unique via ses expériences. Gardner rejoint un groupe informel de chercheurs, (John Dewey, William James, Nelson Goodman, Jerome Bruner, Anne Brown, Joseph Campione, David Perkins), qui s'intéressent au domaine de l'éducation et de la psychologie culturelle, mais il est possible de trouver des similitudes. Avec Brown et Campione, Howard s’est plutôt concentré sur la cognition spécifique à chaque domaine. Il affirme que la psychologie a joué un rôle dans la construction de la science cognitive. Par ailleurs, il s’est également intéressé au sujet en tant que forme de pensée, comme Bruner. Brown, Campione, Gardner et Perkins ont commencé à se préoccuper de ce qu’il se passe à l’intérieur des écoles : c’est à ce moment qu’ils élaborent une réelle réflexion et se passionnent pour la pédagogie. Ils tentent alors de percevoir « la nature des défis auxquels l’école américaine doit aujourd’hui faire face ». En travaillant à « Project Zero », il a commencé à faire des recherches sur le développement artistique des enfants, et il s’est concentré sur la pensée artistique. Dans son livre Gribouillages et dessins d’enfants[8], il parle de processus de microgenèse (« plus l’enfant se concentre sur une activité sur la durée, plus il développe ses capacités, minute après minute »), du mouvement intuitif de va-et-vient (« l’enfant cherche des formes géométriques, l’enfant essaie d’écrire : il essaie de s’y prendre à travers le dessin ») et du mouvement graphique contrasté qui entraîne des qualités distinctes (« faire des points est une activité brusque/martelage, comme donner des coups de poing dans un sac de sable, etc. »). Il met en place un projet s’intitulant « Project Spectrum »[9] dont l’objectif est de faire un diagnostic à propos de la cognition humaine. Pour ce faire, il dispose des jeux spécialement conçus pour rendre observables certains modes de cognition à de jeunes enfants dans leur environnement durant un temps indéterminé. Il réclame une science cognitive intégrative. PublicationsEn anglais
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Ouvrages collectifs
Conférences
Références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
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