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Waterloos, un « zickentrooster[3] », faisait partie, avec notamment Heijmen Dullaert et Willem Schellinks, d'un groupe de poètes actifs à Amsterdam[4].
Œuvre
Herman Frederik Waterloos a réalisé de nombreux poèmes à partir d'estampes de graveurs néerlandais, notamment :
Ils étaient manuscrits sous les estampes en question.
Le plus célèbre de ses poèmes est celui qu'il a écrit pour La Pièce aux cent florins, de Rembrandt. En effet, il a permis aux historiens de l'art d'identifier le passage de la Bible que Rembrandt cherchait à représenter, à savoir le XIXe chapitre de l'Évangile selon Matthieu :
« Ainsi la pointe de Rembrandt peint d'après la vie le fils de Dieu dans un monde de souffrance, / Tel qu'il y a mille six cents ans déjà il montra les signes des miracles qu'il effectua. Ici, la main de Jésus guérit les malades. Et aux enfants Il donne sa bénédiction (divinement) et punit ceux qui l'en empêchent. Mais (hélas) son disciple le pleure. Et les érudits raillent / La foi des saints qui consacrent le caractère divin du Christ[16]. »
Publications
(nl) Constantijn Huygens, Hendrick F. Waterloos et Herman Frederik Waterloos, Ghebruik, en onghebruik van 't orghel, in de kerken der Vereenighde Nederlanden, A. Gerritsz. vanden Heuvel, , 180 p.
(nl) Herman Frederik Waterloos et Jan Vos, Vergrooting van Amsterdam : uit de Rijmen van den poëet Jan Vos, in rijmelooze reeden gestelt, Jacob Lescaille, , 56 p. (lire en ligne)
(nl) Herman Frederik Waterloos, « Op alle de Vaerssen en Vonden van den Nederduitschen Poëet Jan Vos », dans Jan Vos, Alle de gedichten, vol. 1, Amsterdam, Jacob Lescailje, (lire en ligne), **4v
(nl) Herman Frederik Waterloos, « Op de vermaarde Dichten van den Kunst- en Geestrijcke Jan Vos », dans Jan Vos, Alle de gedichten, vol. 1, Amsterdam, Jacob Lescailje, (lire en ligne), **3v
(nl) Herman Frederik Waterloos, « Op alle de VAERSEN en VONDEN* van den Nederduitschen Poëet JAN VOS », dans Jan Vos, Toneelwerken, Amsterdam, Van Gorcum, Assen, (lire en ligne), p. 474-475
↑(en) Arnold Houbraken et Hendrik J. Horn, The Golden Age revisited : Arnold Houbraken's Great Theatre of Netherlandish Painters and Paintresses, vol. 2, Davaco, (ISBN978-90-70288-66-2, lire en ligne), p. 782.
↑Le terme « zickentrooster » est difficilement traduisible. Dans la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales, il s'agissait d'une personne qui « consolait les malades grâce à ses dons spirituels ». Ici, associé à l'Église, il consolait les souffrants et les pécheurs[2].
↑(en) Michiel Vincent et Roscam Abbing, Rembrandt 2006 : Essays, vol. 1, Foleor Publishers, , 318 p. (ISBN978-90-75035-23-0, lire en ligne), p. 142.
(nl) Pieter Visser (dir.), Gebedt onzes Heeren, Amsterdam, P Visser, , 112 p. (lire en ligne).
Études sur les poésies (avec textes originaux) de Lambertus Sanderus, Johannes Boogaart, Heijmen Dullaert, Herman Frederik Waterloos, Jeremias de Decker, Willem Schellinks, Hieronymus Sweerts, Jan van Petersom, Thomas Asselyn et Claas Bruin.
(nl) P.G. Witsen Geysbeek, « Herman Frederik Waterloos », dans Biographisch anthologisch en critisch woordenboek der Nederduitsche dichters, vol. 6 : VIC-ZYP, Amsterdam, C.L. Schleijer, (lire en ligne), p. 443-444.
(nl) A.J. van der Aa, « Herman Frederik Waterloos », dans Biographisch woordenboek der Nederlanden, vol. 20, Haarlem, J.J. van Brederode, (lire en ligne), p. 84.
(nl) P.C. Molhuysen et P.J. Blok, « Waterloos, Hendrick F. », dans Nieuw Nederlandsch biografisch woordenboek, vol. 3, Leyde, A.W. Sijthoff, (lire en ligne).
(nl) Jan Vos, « Aan H. F. Waterloos », dans Alle de gedichten, vol. 1, Amsterdam, Jacob Lescailje, (lire en ligne), p. 785-786.
(nl) George J. Möller, « Het album Pandora van Jan Six (1618-1700) », Jaarboek van het Genootschap Amstelodamum, Amsterdam, no 76, , p. 89-90 (lire en ligne).