Geneviève Desrosiers n'a publié qu'un poème de son vivant, Nous[3]. Le recueil Nombreux seront nos ennemis fut publié à titre posthume en 1999 par la maison d'édition montréalaise L'Oie de Cravan[4]. Ses poèmes ont été portés sur scène par Hanna Abd El Nour au Théâtre La Chapelle, à Montréal, en 2014[5]. Le gala de l'Académie de la vie littéraire lui a décerné un prix posthume, et Mathieu Arseneault a dit de son œuvre : « Desrosiers a inauguré, avec Hélène Monette, l’époque de la poésie postpunk. Il y a chez elle un mélange improbable de légèreté et de lassitude, de laisser-aller ironique et d’une gravité très noire »[6]. Elle est décédée dans un accident, en chutant du balcon de son ami le peintre Serge Lemoyne, en , à 26 ans[7].
Thierry Bissonnette, « Baiser la catastrophe et courir les fantômes », Spirale, Numéro 216, septembre, octobre, 2007, p. 48. Lire en ligne : http://id.erudit.org/iderudit/10329ac