Gare d'Andelot
La gare d'Andelot est une gare ferroviaire française de la ligne de Dijon-Ville à Vallorbe (frontière), située, au lieu-dit La Gare, sur la commune d'Andelot-en-Montagne dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est mise en service en 1862 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). C'est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) desservie par des trains TER Bourgogne-Franche-Comté. Situation ferroviaireÉtablie à 636 mètres d'altitude, la gare d'Andelot (Jura) est située au point kilométrique (PK) 416,454 de la ligne de Dijon-Ville à Vallorbe (frontière) entre les gares ouvertes de Mouchard et de Frasne. Auparavant elle était encadrée par les gares, maintenant fermées de Pont-d'Héry et de La Joux (située sur la commune de Supt). Gare de bifurcation, elle est le point de départ de la ligne d'Andelot-en-Montagne à La Cluse, dont une grande partie constitue la ligne des Hirondelles ; elle était suivie par la gare de Vers-en-Montagne, maintenant fermée. La ligne en provenance de la gare de Mouchard est à double voie depuis l'ancienne gare de Pont-d'Héry, les voies à destination des gares de Frasne et de Champagnole sont à voie unique. La section de ligne entre Mouchard et Frasne est électrifiée en 25 kV - 50 Hz. HistoireLe passage du chemin de fer à Andelot-en-Montagne est intégré dans le tracé de la ligne de Dole à la Suisse, section de Mouchard à Pontarlier, « arrêté du 24 avril 1858 »[2] par Adrien Ruelle, ingénieur de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), et Auguste Parandier, ingénieur de l'administration des Ponts et Chaussées. L'adjudicataire du chantier de cette section, l'entrepreneur Louis Favre, commence les travaux en 1859[2] suivant les instructions de l'étude faite par les ingénieurs du PLM, Lucien-Hippolyte Vertray et Raison. La dernière mouture des plans et instructions des infrastructures de la gare d'Andelot reçoivent l'approbation du ministre des travaux publics le 5 février 1862[2]. L'ouverture et l'inauguration de la gare a lieu en même temps que la section, le 15 novembre 1862[2]. Le 15 juillet 1867[2], Andelot devient gare de bifurcation le jour de l'ouverture de l'embranchement de la future ligne à voie unique d'Andelot à La Cluse. Ce premier tronçon qui débute à 600 m de la gare d'Andelot et abouti dans la nouvelle gare de Champagnole 14 km plus loin, est mis en service le 15 juillet 1867[3]. En 1991 a lieu la fermeture du guichet de la gare. Service des voyageursAccueilHalte SNCF, c'est un point d'arrêt non géré (PANG), à accès libre. Néanmoins elle dispose d'une salle d'attente ouverte tous les jours. Pour l'achat de titres de transport il faut aller à la gare de Champagnole[4]. Un passage planchéié permet la traversée des voies et le passage d'un quai à l'autre. DesserteAndelot est desservie par des trains du réseau TER Bourgogne-Franche-Comté de la ligne (Paris) - (Dijon) - Dole - Pontarlier / Saint-Claude[5]. IntermodalitéUn parking pour les véhicules est aménagé[4]. Galerie de photographie
CinémaEn juillet 2009, quelques scènes du film « Quelques jours de répit », de Amor Hakkar, sont tournées à Andelot[6] et notamment près de la gare. Des habitants participent comme figurants au côté de l'actrice Marina Vlady. Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexes
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