Gabriel Terrail
Gabriel Terrail dit « Mermeix », né le à Basse-Terre (Guadeloupe) et décédé le à Neuilly-sur-Seine[1], est un journaliste, écrivain et homme politique français (blanquiste puis boulangiste). BiographieJournaliste et essayiste politique, Gabriel Terrail signe ses articles sous le pseudonyme de Mermeix à partir de 1880, qu'il finit par accoler à son nom. Il commence sa carrière en étant reporter, de 1879 à 1884, puis tient une chronique de la vie parisienne de 1884 à 1888. D'une réputation médiocre, il pratique le chantage et on lui dit des liens avec la police. Rallié au boulangisme dès le début du mouvement, il participe à la fondation et à la direction du journal La Cocarde pour appuyer les thèses de ce mouvement. Il est député boulangiste de la Seine de 1889 à 1893 mais n'y tient aucun rôle d'importance. Il est l'exécuteur des tâches de Georges Laguerre, il est paranoïaque, masochiste, laid et peu éduqué. Il est aussi possible qu'il soit homosexuel. En août 1890, il accepte le plan d'Alfred Naquet et Laguerre pour discréditer Georges Boulanger en révélant l'alliance royaliste et la compromission du général avec la droite. Mermeix propose à Francis Magnard, éditeur en chef du Le Figaro, la publication des articles. Celui-ci prévient les royalistes pour obtenir un pot-de-vin mais juge les montants trop faible. Les Coulisses du boulangisme sont annoncés le 19 août et à raison de deux articles anonyme par semaine sont publiés jusqu'au 22 octobre. Le retentissement est très important. Très vite le nom de Mermeix est évoqués comme auteur, ce qu'il avoue le 31 août, avant de se rétracter et de se dire éditeur en septembre. Il est fortement attaqué par les cadres et les militants boulangistes qui rejettent les accusations, qu'ils savent vrais. Mermeix accepte aussi de l'argent royaliste pour modifier les articles et surévaluer le rôle d'Arthur Meyer et minimiser celui de Jules Auffray. Il augmente aussi les montants alloués par le prétendant pour protéger la duchesse d'Uzès[2]. Le 7 septembre, les ex-membres du CRN se réunissent et excluent Mermeix du boulangisme et celui-ci ne peut plus que se retirer de la vie politique durant l'année 1891[3] Il reprend ensuite ses activités de journaliste et d'écrivain jusqu'à la guerre de 1914-1918. Publications
Notes et références
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