La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. La fosse cesse d'aérer en 1958, date à laquelle son puits est remblayé, et les installations détruites. Le terril no 205, 1 de Drocourt, est ensuite étendu sur le carreau de fosse, jusqu'à ne plus laisser qu'un entonnoir pour ne pas recouvrir la tête de puits.
Il est prévu que ce puits soit creusé au diamètre utile de 4,50 mètres, et tout d'abord poussé à la profondeur de 492 mètres[SB 1]. Le fonçage du puits no 3 commence en 1895[A 1]. L'orifice du puits est situé à l'altitude de 44 mètres[JA 1]. Le terrain primaire est atteint à la profondeur de 139 mètres[JA 1],[note 1].
La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard[B 1]. La fosse no 3 cesse d'aérer en 1958, date à laquelle le puits, profond de 873 mètres[A 1], est remblayé. Les installations sont ensuite détruites[B 1].
Reconversion
Le terril no 205, 1 de Drocourt, s'étend sur le carreau de fosse, jusqu'à ne plus laisser qu'un entonnoir pour ne pas recouvrir le puits[1]. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 3. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[2]. Il ne reste rien de la fosse[3].
La fosse no 3 étant un puits d'aérage, elle n'a pas extrait, et ne possède en conséquence pas de terril qui lui est propre. Toutefois, après son arrêt, le terril no 205, 1 de Drocourt, a été édifié sur son carreau de fosse, ne laissant qu'une sorte d'entonnoir pour ne pas recouvrir la tête de puits[1]. Plus à l'ouest, de l'autre côté de la route, le terril no 101, Lavoir de Drocourt, a été édifié[4]. Le puits no 3 est en conséquence entouré de deux terrils[5].
Notes et références
Notes
↑Comme pour les fosses nos1 et 2, le terrain houiller est atteint plus profondément.
↑ a et bLes distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
↑Le terril no 84, 2 Sud de Drocourt, est le terril conique de la fosse no 2 des mines de Drocourt. Il est accolé au terril no 101.
↑Il est d'ailleurs possible de voir sur cette photographie l'entonnoir laissé afin de ne pas recouvrir la tête de puits.
Références à Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Douai, vol. I, Imprimerie nationale, Paris,
Références à Alfred Soubeiran, Études des gîtes minéraux de la France : Bassin houiller du Pas-de-Calais, sous-arrondissement minéralogique d'Arras, Imprimerie nationale, Paris,
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 102, 104.
Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 à 1992, t. II, .
Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Douai, vol. I, Imprimerie nationale, Paris, , p. 110.
Alfred Soubeiran, Études des gîtes minéraux de la France : Bassin houiller du Pas-de-Calais, sous-arrondissement minéralogique d'Arras, Imprimerie nationale, Paris, , p. 89.