Fosse no 2 des mines de Flines
La fosse no 2 dite de Flines à Anhiers de la Compagnie des mines de Flines puis de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Anhiers. Les travaux commencent en 1898, trois ans après le début de ceux de la fosse no 1, et la fosse commence à extraire en 1900. Un lavoir, un criblage et une usine à boulets sont installés sur le site. Les deux fosses sont mises en communication le . La fosse est la seule à extraire à partir de 1914, elle est ensuite détruite pendant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite, avec notamment un chevalement en béton armé, mais la Compagnie de Flines est rachetée le par celle d'Aniche. Dès lors, elle assure l'aérage de la fosse Bernard, sise dans le hameau de Frais-Marais à Douai. La Compagnie des mines d'Aniche est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Douai. L'aérage cesse en 1958. Le puits, profond de 378,76 mètres est remblayé en 1959. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 2. Contrairement à bien d'autres fosses, la fosse no 2 n'a pas été démolie, et existe encore, dans un état assez dégradé. La fosse no 2 a été inscrite aux monuments historiques le et a été classée le au patrimoine mondial de l'Unesco. La fosseFonçageLa fosse no 2 dite de Flines à Anhiers est commencée en 1898 à Anhiers[1], trois ans après la fosse no 1[A 1]. Le puits, profond de 307 mètres, a un diamètre de 4,20 mètres, un peu supérieur à la fosse no 1[A 2]. Il est situé à 1 790 mètres au nord-ouest[note 2] de la fosse no 1. ExploitationL'extraction commence en 1900, et la production remonte par les accrochage établis à 212 et 292 mètres[A 2]. La fosse possède un chevalement métallique doté d'une machine d'extraction de 350 chevaux. Un lavoir, un criblage et une usine à boulets sont installés sur le site[A 2]. La fosse est implantés le long de la voie ferrée reliant la fosse no 1 à la gare de Râches. Le , les deux fosses sont mises en communication[A 2]. La fosse no 1 cesse d'extraire en 1914, la fosse no 2 est donc la seule à extraire[A 2]. Après la Première Guerre mondiale, le site est reconstruit, le chevalement l'est en béton armé. Après le rachat par la Compagnie des mines d'Aniche le , la fosse no 2 assure le retour d'air pour la fosse Bernard[A 2], sise à 1 440 mètres à l'ouest-sud-ouest[note 2],[note 3]. La Compagnie des mines d'Aniche est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Douai. L'aérage se poursuit jusqu'en 1958. Le puits, profond de 378,76 mètres est remblayé en 1959[1]. ReconversionAu début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[2]. Le site a été conservé, mais il est en mauvais état[3]. Le chevalement de la fosse no 2 et ses bâtiments d'extraction, en totalité, sont inscrits au monuments historiques le [4]. La fosse fait partie des 353 éléments répartis sur 109 sites qui ont été classés le au patrimoine mondial de l'Unesco. Elle constitue le site no 32[5]. En 2016, la communauté d'agglomération du Douaisis souhaite faire l’acquisition du site pour le mettre en sécurité et ensuite confier la restauration à une société privée[6],[7]. En 2021, le monument est racheté par Alexandre et Lise Tignon qui ont pour projet de stabiliser les structures, et y intégrer des cabinets d'architecture, de santé, un espaces de co-working et des ateliers d’artisanat[8]. En septembre 2024 le site fait partie des cents monuments bénéficiaires d'un soutien financier pour leur restauration, sélectionnés pour l'édition 2024 du Loto du Patrimoine[9].
Notes et références
Voir aussiArticles connexes
Bibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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