Emilio Frias, surnommé "El Niño" ("Le gamin" en espagnol) est un chanteur et compositeur cubain, fondateur du groupe El Niño y La Verdad.
Il est né[Quand ?] dans le quartier Los Pocitos de la municipalité de Marianao dans la ville La Havane, la capitale de Cuba[1].
Son père est de Matanzas et sa mère est originaire de Santiago de Cuba[2].
Emilio Frias montre très tôt son intérêt pour la musique et plus particulièrement les rythmes traditionnels cubains.
Il intègre rapidement les festivals en tant qu’amateur et y gagne plusieurs récompenses.
C’est à l’âge de 14 ans qu’il créé son premier groupe[Lequel ?] avec lequel il remporte sa première grande récompense[Laquelle ?][3].
A l'âge de 17 ans il devient le chanteur principal (et occasionnellement compositeur) du groupe Tumbao Habana dirigé par Pascual Cabrejas.
Il y chante 3 morceaux qu'il a co-composé avec Pascual Cabrejas, « Candela » et « No te rompa la cabeza ») et "Padrino¨, l'un des succès du groupe[4].
Il rejoint en 2009 (à 21 ans) le groupe Elito Revé y Su Charangón où il se produit en tant que chanteur mais aussi compositeur.
Durant quatre ans, de 2009 à 2012, quelques-unes de ses compositions deviendront des titres à succès de ce groupe, telles que ¨De qué estamos hablando¨, ¨Agua pa Yemayá¨,¨ Jala Jala¨, “Rumba Matanzas”, “Niña Relajate”, ¨El negocio Personal¨, ¨El nombrecito¨, etc.
C'est Elito Revé qui lui donne son surnom, "El Niño"[2].
De 2009 à 2012 Emilio Frias et Wilfredo "Pachito" Najanjo ("Pachy Jr."), autre membre d'Elito Revé y Su Charangón, fils du directeur de la Original de Manzanillo (Wilfredo "Pachy" Najanjo), grand pianiste ayant fréquenté l'une des écoles nationales d'art, et ayant déjà travaillé avec plusieurs grands groupes, ont sorti en parallèle des titres en solo[Lesquels ?] avant de former le 28 juin 2013 (Emilio Frias a alors 25 ans) leur groupe formé pour revenir aux VRAIES racines de la musique cubaine, qu'ils baptisent "La Verdad" (qui signifie la Vérité), puisqu’il se base sur l’essence des sonorités traditionnelles cubaines: rumba, son, trova, musiques traditionnelles antillaises, et y intègrent la guitare, le bongo…
A cela s’ajoute le timbre de sonero d’Emilio clair et brillant. Ils forment ensuite un trio en intégrant au groupe un musicien très connu, Dayron Ortega, qui en plus de ses talents de guitariste, leur apporte aussi son expérience sur les arrangements musicaux des titres “Ese soy yo", "La Verdad", "La Mata" et y "Dime cuanto” qui sont des succès aussi bien au niveau national à Cuba qu’international.