De Vismes

Devismes ou de Vismes est un nom de famille notamment porté par :

En 1900, il y avait 70 De Vismes, 89 De Visme, 825 Devisme, et 893 Devismes en France, majoritairement dans la Somme. Il y avait seulement 21 Vismes à Champagne-sur-Oise et Visme est un nom en « voie de disparition » à Amiens[2].

Il n'est pas fait mention d'une famille noble du nom de Visme(s) ou Devisme(s) dans les différents ouvrages consacrés à la noblesse française subsistante[3].

Pierre-Marie Dioudonnat dans Le Simili-nobiliaire français (2002) consacré aux familles de noblesse d'apparence donne l'information suivante : « de VISME. Famille picarde, persécutée sous l'Ancien Régime pour son attachement à la religion réformée. Les descendants du pasteur Jean Devisme ont été autorisés entre 1871 et 1874 par les jugements de divers tribunaux (notamment Valenciennes et Amiens) à redonner à leur nom son ancienne forme, de Visme. »[4].

  • Famille Devisme ou de Vismes au XVIIIe siècle à Amiens :

« Cette famille de Vismes est citée à Amiens, pour la première fois en 1695 et les alliances qu'elle y contracta semblent montrer qu'elle appartenait, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, à la bourgeoisie de la ville (…) les professions de ses membres ne sont pas mentionnées sous l'ancien régime. Il ne semble pas en tous cas que ses membres aient, à cette époque, usé d'armoiries. Les armoriaux sont muets à son sujet. »[5]

  • Pierre de Vismes, lieutenant de cavalerie puis procureur du roi au bailliage d'Amiens épousa Marguerite Masse. Il fut de père de Pierre-Martin, qui suit[6].
    • Pierre-Martin de Vismes, né à Amiens et baptisé en la paroisse de Saint-Rémy le 1er décembre 1711 « était d'une très bonne famille d'Amiens, et son père qui d'officier était devenu procureur du roi du bailliage d'Amiens, était mort revêtu de cette charge après l'avoir exercée pendant plus de vingt années. »[6].
      • Pierre-Martin de Vismes fut conseiller-secrétaire du roi de 1757 à 1777 et fermier général, il décède à Corbeil le 7 septembre 1778[7]. De son second mariage avec Marie Louise Legendre, il eut
        • Joseph Jacques Martin de Vismes (1741-1795), lieutenant-colonel du régiment royal d'artillerie de Strasbourg et gouverneur de la place frontière de Bitche, commandeur de l'Ordre de Saint-Louis, marié à Marie-Françoise Simon, dont :
          • Pierre Jean-Louis de Vismes (1772-1826), préfet du Tarn puis des Côtes-du-Nord.
        • Anne Pierre Jacques de Vismes du Valgay (1745-1819), directeur de l'Opéra. Marié à Jeanne-Hypolyte Moyroud;
        • Alphonse Marie Denis de Vismes dit Saint-Alphonse (1746-1792) officier d’artillerie, lecteur de cabinet du prince de Condé et directeur général des fermes. auteur dramatique;
        • Adélaïde Suzanne de Vismes (1753-1832), lectrice de Marie-Antoinette, épousa en premières noces Jean Benjamin de Laborde, premier valet de chambre du roi, gouverneur du Louvre et fermier général et en secondes noces, en 1798, Louis Antoine Auguste duc de Rohan-Chabot.

Cette famille (ou branche) s'est éteinte en 1861[5].

Références

  1. Filiations protestantes, Volume I (France), Tome 1, p. 972 à 981. (ISBN 2-9510496-0-9)
  2. Laurent Fordant, Tous les noms de famille de France et leur localisation en 1900, préface de Jean-Louis Beaucarnot, (ISBN 2-911665-30-9). Respectivement p. 262, 299, 926 et 1403.
  3. F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française (1977) ; Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante (2007) ; etc.
  4. Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-nobiliaire français, éditions Sedopols, 2002, page 533.
  5. a et b « Bulletin de la Société d'émulation historique et littéraire d'Abbeville », , page 215.
  6. a et b Albert Révérend, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, 1914, page 363.
  7. Archives départementales de l'Essonne, 4E0621, Paroisse St Jacques de Corbeil-Essonnes 1776/1783, vue 49/151, inhumation de Pierre Martin de Vismes, secrétaire du roi honoraire, dcd hier en sa maison 68 ans, en présence de ses trois fils et de son gendre.