La Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires (MFPCA)[1],[Note 1], qui a porté le dossier d'inscription du repas gastronomique des Français auprès de l'UNESCO, est depuis 2010 chargée de la mise en œuvre du plan de gestion.
Le projet de Versailles est situé sur l'ancien bâtiment de la Poste de la ville. Versailles retire finalement sa candidature le 15 octobre, considérant le projet comme trop onéreux[11].
Projets retenus
Le Réseau des Cités de la gastronomie, officiellement lancé le [12], réunit donc Dijon, Lyon, Paris-Rungis et Tours. Chaque ville affirme une spécificité et agit en qualité de « pôle moteur » dans des domaines particuliers.
« Pôle de référence pour la culture de la vigne et du vin », le projet de Dijon inauguré en (projet à près de 250 millions d'euros[13]) se déploie au sein de l'ancien hôpital général de Dijon.
Est prévu pour aborder la thématique associant « nutrition et santé ». Ouvert en (projet de 18 millions d'euros) dans l'Hôtel-Dieu de Lyon fraîchement rénové, le projet se solde par un échec accentué par la crise sanitaire, qui contraint à sa fermeture lors du premier confinement lié à la pandémie de Covid-19. La société assurant l'exploitation du lieu annonce sa fermeture le , soit dix mois après son ouverture. Un nouveau projet ouvre le dans une version entièrement remaniée par un comité de spécialistes locaux, le Comité Rabelais, avec une dotation annuelle d'un million d'euros[14].
Autres projets à venir
Paris-Rungis (projet à 85 millions d'euros) sera quant à lui « pilote pour ce qui relève du développement et de l'animation des marchés, des produits et des enjeux liés à l'approvisionnement des centres urbains ». Prévu pour 2024, il se situera en bordure du MIN (Marché d’intérêt national) ;
Tours (projet à 35 millions d'euros) sera « un pôle moteur dans le domaine des sciences humaines et sociales ». Situé en bord de Loire, aux abords de l'Université et jardin de l'île Simon, le projet prévu pour 2021[15] a sensiblement évolué si bien que la Cité de la Gastronomie devrait non plus s'incarner dans un bâtiment neuf mais intégrer un bâtiment existant du centre-ville, le manoir Béranger, rénové à cette occasion à partir de 2016.
Grand Hôtel-Dieu, abritant la Cité internationale de la gastronomie de Lyon.
Le Réseau des Cités de la gastronomie
Le Réseau des Cités de la gastronomie coordonne l'action des cités en faveur de la promotion du cité gastronomique et de ses valeurs, qui se décline en un certain nombre de missions[16] définies avec l'aide de la Mission Française du Patrimoine et des Cultures Alimentaires (MFPCA), qui coordonne et pilote le réseau et accompagne le projet depuis le dépôt du dossier de candidature du repas gastronomique français en 2010[17].
Notes et références
Notes
↑Les deux autres engagements sont la mise en place d'un Observatoire pour la mise en valeur du « repas gastronomique des Français », et la création d'un Festival des Cultures Culinaires du Monde. La MFPCA édite chaque mois une lettre d'information pour le Réseau des Cités de la Gastronomie [lire en ligne].