Six cantons sont créés à la suite de la scission du canton de Bordeaux en 1801[1]. En 1888 est créé un septième canton de Bordeaux[1] et le [4], leur nombre est porté à huit, les limites du cinquième canton étant modifiées. Il se compose d'une partie de la ville de Bordeaux située au sud, en rive gauche de la Garonne comprenant les quartiers Saint-Michel, Saint-Genès et Nansouty.
Un nouveau découpage territorial de la Gironde entre en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 20février 2014[3]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[5]. Dans la Gironde, le nombre de cantons passe ainsi de 63 à 33.
Le nouveau canton de Bordeaux-5, situé au sud-est du siège de la métropole, à cheval sur les deux rives de la Garonne, est constitué des quartiers de Bordeaux-Sud (Saint-Jean, Belcier, Carle Vernet, Albert 1er, Sacré-Cœur et Sainte-Croix, anciennement dans le canton de Bordeaux-6 supprimé), sur la rive gauche du fleuve, et du quartier de La Bastide (Brazza, Niel, la Benauge et Deschamps, anciennement dans le canton de Bordeaux-7 également supprimé), à l'est, sur la rive droite, dans la région naturelle de l'Entre-deux-Mers. Son altitude varie de 1 m à 42 m pour une altitude moyenne de 6 m[7].
Ancien médecin-major, professeur à la Faculté de Médecine, Bordeaux Nommé membre de la Commission administrative départementale en 1941[17] Nommé conseiller départemental en 1943[18]
À l'issue du premier tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Emmanuelle Ajon et Jacques Respaud (PS, 34,21 %) et Cécile Migliore et Jérôme Siri (Union de la droite, 27,01 %). Le taux de participation est de 46,28 % (12 183 votants sur 26 323 inscrits)[22] contre 50,55 % au niveau départemental[23] et 50,17 % au niveau national[24].
Au second tour, Emmanuelle Ajon et Jacques Respaud (PS) sont élus avec 59,80 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 42,17 % (6 147 voix pour 11 101 votants et 26 324 inscrits)[25].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[26]. Dans le canton de Bordeaux-5, ce taux de participation est de 32,31 % (9 360 votants sur 28 972 inscrits)[27] contre 33,41 % au niveau départemental[28]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Eve Demange et Matthieu Michel Etienne Mangin (Union à gauche avec des écologistes, 46,17 %) et Emmanuelle Cuny et Marc Lafosse (Union à droite, 15,24 %)[27].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[29], 33,6 % dans le département[28] et 30,37 % dans le canton de Bordeaux-5[27]. Eve Demange et Matthieu Michel Etienne Mangin (Union à gauche avec des écologistes) sont élus avec 69,22 % des suffrages exprimés (5 739 voix pour 8 801 votants et 28 981 inscrits)[27],[30],[31].
Composition
Composition avant 2015
L'ancien canton de Bordeaux-5 se composait de la partie de la commune de Bordeaux située au sud, en rive gauche de la Garonne, comprenant les quartiers Saint-Michel - Saint-Genès - Nansouty (Saint-Michel, Capucins, Victoire, Nansouty, Simiot et Saint-Genès).
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[34].)
Bibliographie
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, , 407 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne).
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[21].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑https://maitron.fr/spip.php?article83701, notice MOTY Jean dit Élie par Mauricette Laprie, version mise en ligne le 28 février 2018, dernière modification le 10 février 2021.
↑https://maitron.fr/spip.php?article18261, notice CABANNES Gaston, Marie, Léon par Gilles Morin, Justinien Raymond, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 21 novembre 2008.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.