InChI :vue 3D InChI=1/C31H42N2O6/c1-18-16-32-19(2)25(18)26(35)38-20(3)22-8-9-30-23-7-6-21-14-29(36)11-10-27(21,4)31(23,39-29)24(34)15-28(22,30)17-33(5)12-13-37-30/h7-8,16,20-21,24,32,34,36H,6,9-15,17H2,1-5H3/t20?,21-,24-,27+,28?,29+,30+,31?/m1/s1
Des expériences menées chez les rongeurs donnent une dose létale médiane sous-cutanée de 2 µg/kg[4]. La batrachotoxinine A, produit dérivé, a une dose létale médiane de 1 000 µg/kg.
Origine de la toxine
À la fois pour les espèces de grenouilles et de passereaux sous-citées, cette toxine pourrait avoir pour origine l'alimentation ou une production « par des bactéries hôtes ou par des modifications de précurseurs fournis par ces mêmes bactéries »[5].
Origine de la toxine chez les grenouilles
La batrachotoxine est sécrétée notamment par des grenouilles d'Amérique du Sud appartenant au genre Phyllobates (5 espèces).
En captivité, il a été observé que l'effet de la toxine est fortement atténué[réf. nécessaire] ce qui amène à penser que l'alimentation joue un rôle déterminant dans la production de cette toxine.
↑(en) Tokuyama, T., Daly, J. et Witkop, B., « The structure of batrachotoxin, a steroidal alkaloid from the Colombian arrow poison frog, Phyllobates aurotaenia, and partial synthesis of batrachotoxin and its analogs and homologs », J. Am. Chem. Soc., vol. 91, no 14, , p. 3931–3938 (DOI10.1021/ja01009a052)
[Dumbacher et al., 1992] (en) John P. Dumbacher, Bruce M. Beehler, Thomas F. Spande, H. Martin Garraffo et John W. Daly, « Homobatrachotoxin in the genus Pitohui: chemical defense in birds? », Science, vol. 258, no 5083, , p. 799-801 (résumé, lire en ligne [PDF]). PMID1439786
[Dumbacher, Spande & Daly, 2000] (en) John P. Dumbacher, Thomas F. Spande et John W. Daly, « Batrachotoxin alkaloids from passerine birds: A second toxic bird genus (Ifrita kowaldi) from New Guinea », PNAS, vol. 97, no 24, , p. 12970-12975 (résumé, lire en ligne [PDF]). PMID11035772
[Dumbacher et al., 2004] (en) John P. Dumbacher, Avit Wako, Scott R. Derrickson, Allan Samuelson, Thomas F. Spandle et John W. Daly, « Melyrid beetles (Choresine): A putative source for the batrachotoxin alkaloids found in poison-dart frogs and toxic passerine birds », PNAS, vol. 101, no 45, , p. 15857-15860 (résumé, lire en ligne [PDF]). PMID15520388
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
(en) Stefan Lötters, Karl-Heinz Jungfer, Friedrich Wilhelm Henkel et Wolfgang Schmidt (préf. Amsterdam, Gaildorf, Kamen & Soest, ill. Svatek, photogr. Lotters et al.), Poison Frogs : Biology, Species & Captive Husbandry, Francfort-sur-le-Main, Chimaira, , 1re éd., 668 p., 24 cm x 17 cm x 4 cm, relié, couleur (ISBN978-3-930612-62-8 et 3-93061-262-3, OCLC174929258, BNF42510469)
[Mebs, 2006] Dietrich Mebs (trad. Max Goyffon), Animaux venimeux et vénéneux [« Venomous And Poisonous Animals »], Tec&Doc, , 345 p. [détail des éditions] (ISBN2743008172 et 9782743008178)