Antoine TitusAntoine Titus
Charles Antoine Titus Dauchy, dit Antoine Titus, né vers 1780 et mort vers 1860, est un danseur et chorégraphe français. BiographieAprès avoir dansé à Milan, où il remonte La Fille mal gardée en 1798, Antoine Titus débute à l'Opéra de Paris en comme élève de Louis Milon et y reste jusqu'en 1810. Après un passage au Théâtre de la Porte-Saint-Martin, il danse à Berlin de 1824 à 1832, puis est engagé comme maître de ballet à Saint-Pétersbourg des ballets impériaux au théâtre Bolchoï Kamenny de 1832 à 1849, succédant à Alexis Blache. Alexis Blache était maître de ballet et principal chorégraphe invité[1] après la querelle entre Charles-Louis Didelot et le directeur des théâtres impériaux, le prince Sergueï Sergueïevitch Gagarine, en 1831. Didelot, offensé, quitta son poste, bien que préparant un nouveau ballet. Alexis Blache arriva à Saint-Pétersbourg au tout début de 1832. Mais il devint vite clair que, par comparaison avec le maître de ballet précédent, son talent était plus modeste — la chute précipitée du niveau de la troupe impériale en témoigna. Blache, au cours de son séjour à Saint-Pétersbourg, monta 14 ballets avec des décors pompeux, une grande quantité de personnages, mais avec des danses médiocres[2]. Il fallait engager un autre chorégraphe. Le choix s'est porté sur Antoine Titus[3]. Arrivé à Saint-Pétersbourg en 1832, il se mit immédiatement au travail[4]. Il présenta pour la première fois des ballets du répertoire parisien, comme La Laitière suisse (1832), La Sylphide (), Le Diable boiteux () et Giselle (). Quant à ses propres œuvres, même si Glinka en composa parfois la musique, elles ne marquèrent guère. En 1847, il fait venir à Saint-Pétersbourg Marius Petipa et partage avec lui la charge de maître de ballet jusqu'en 1851, année où il est remplacé par Jules Perrot, venu s'installer à Saint-Pétersbourg en 1848 à la recherche d'un revenu stable. Il se retire alors pour enseigner à l'école de danse des Théâtres impériaux pendant deux ans[5]. De retour à Paris, Antoine Titus se marie le avec Anne Maître[6],[7], veuve Sauvageot, fabricante de cristaux rue de Bondy[8],[9]. On perd sa trace après 1861, date à laquelle son épouse apparaît encore sous le nom de Mme Titus-Dauchy dans l'annuaire Didot-Bottin, comme fabricante de cristaux d'éclairage rue de Bondy et Cité Riverin[10]. Bibliographie
Notes et références
Liens externes
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