André Chevallier

André Chevallier
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André Chevallier, né le à Saint-Paul (Haute-Vienne) et mort le Strasbourg, est un médecin et physiologiste français.

Travaux de recherche

Il met au point dans les années 1930 un spectromètre ultraviolet permettant de doser la présence de vitamine A dans l'organisme.

Carrière

Mobilisé dans le premier régiment d'infanterie de montagne en 1916, il devient médecin capitaine en 1917[2]. André Chevallier devient par la suite titulaire de la chaire de physique biologique nouvellement créée à Marseille en 1930. En 1940, avec l'appui actif de la fondation Rockefeller et de nutritionnistes américains, il crée à Marseille l'Institut de recherche d'hygiene. En juin 1941, la fondation quitte la France. Sous l'impulsion d'André Chevallier, l'Institut national d'hygiène, premier organisme français de santé publique destiné à la recherche médicale, allait alors être créé, toujours avec l'appui de la fondation Rockefeller [3], par le gouvernement de Vichy par décret du . Il en est nommé directeur général en . Il quitte la direction de l'Institut en 1946, restant membre du comité scientifique. Il devient alors professeur de physique biologique à la faculté de médecine de Strasbourg, ainsi que directeur du centre régional de lutte contre le cancer de Strasbourg, qui deviendra le Centre Paul-Strauss en 1959, jusqu'à son décès en 1964. Il se consacre après la guerre à la biophysique médicale, devenant notamment expert pour l'OMS sur la protection des populations contre les rayonnements ionisants.

Il a été décoré de l'ordre de la Francisque, ainsi que de la Medal of Freedom pour les travaux de l'INH visant à atténuer l'effet des privations alimentaires pendant la guerre. Il est officier de la légion d'honneur (1959) [2].

Références

  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/POG/FRAN_POG_05/p-4klh4all1--1l677ci69zvzf »
  2. a et b « André Chevallier », sur inserm.fr via Wikiwix (consulté le ).
  3. Picard, Jean-François, « Aux origines de l'Inserm : André Chevallier et l'Institut national d'hygiène », Sciences Sociales et Santé, Persée, vol. 21, no 1,‎ , p. 5–26 (DOI 10.3406/sosan.2003.1574, lire en ligne, consulté le ).

Article connexe

Liens externes