En 1993, lors de la création de l'Alliance de gauche, celle-ci obtient 21 des 100 sièges du Grand Conseil devenant ainsi la première formation de la gauche[réf. nécessaire]. En 1995, SolidaritéS décide de faire cavalier seul lors des élections fédérales alors que le PdT et les indépendants présentent une liste commune pour le Conseil national sur laquelle sont élus Grobet et Jean Spielmann.
En 1999, l'AdG part divisée aux élections municipales en ville de Genève car SolidaritéS et les indépendants ne désirent pas soutenir le conseiller administratifAndré Hediger (PdT). En 2003, elle se déchire à nouveau lors des élections fédérales, Grobet étant écarté par SolidaritéS qui souhaite absolument faire élire Pierre Vanek. Spielmann (PdT) perd son siège.
En 2004, une tentative de réforme interne échoue. En 2005, alors que l'AdG préconise le rejet de l'accord sur l'extension de la libre-circulation des personnes, SolidaritéS recommande son acceptation. Un mois plus tard, lors des élections cantonales, l'AdG se scinde, le PdT et les indépendants présentant leur propre liste et le mouvement SolidaritéS présentant la sienne. Du fait de cette division, aucune liste n'obtient le quorum de 7 % exigé pour obtenir une représentation au Grand Conseil, la liste de l'Alliance de gauche (PdT et indépendants) passant à 100 bulletins du quorum. De ce fait, plus de 13 % des électeurs ne sont plus représentés au parlement genevois.