Albany entretient des liens étroits avec les villes de Troy et Schenectady, formant un ensemble nommé Capital District comptant 870 716 habitants. Albany est également le siège du comté d'Albany.
Histoire
Albany est la plus ancienne installation européenne conservée depuis l'époque des Treize Colonies.
En 1540, des Français (peut-être les premiers Européens à découvrir le site) auraient installé un fort primitif sur une île, proche du site actuel d'Albany[2], mais celui-ci se serait effondré rapidement après ou même pendant sa construction.
L'histoire coloniale d'Albany commença réellement lorsqu'un Anglais, Henry Hudson, en train d'explorer pour la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales sur son navire Halve Maen (la Demi-Lune), arriva dans la région en 1609. Durant les années 1610, plusieurs entreprises établissent un commerce de pelleterie dans les environs et un premier comptoir commercial, fort Nassau, est établi sur une île en face de l'actuelle Albany. En 1624, la première installation militaire de la colonie de la Nouvelle-Néerlande (Nieuw-Nederland), fort Orange, fut bâtie dans la région et baptisée en l'honneur des princes d’Orange. Aux alentours, le village de Beverwijck fut créé en 1652.
Régime anglais
Lorsque les Anglais prirent le contrôle de ce territoire en 1664, on rebaptisa Beverwijck du nom d’Albany et le fort Orange prit le nom de fort Albany, en l'honneur du duc d'York et Albany, qui devint plus tard le roi Jacques II.
Depuis 1398, le titre de duc d'Albany était à l'origine donné généralement au plus jeune fils du roi d'Écosse. Le nom provient d'Alba, le nom gaélique désignant l'Écosse.
En 1673, les Néerlandais reprirent leur ancienne colonie et la bourgade fut rebaptisée Willemstadt. Lorsque les Anglais se la firent restituer l'année suivante au traité de Westminster, Willemstadt redevint Albany.
Albany obtint une charte et devint une commune le , lorsque la charte de Dongan prit effet. Elle était alors réputée pour sa foire aux fourrures[3].
En 1754, des représentants de sept des colonies britanniques d'Amérique du Nord se réunirent lors du congrès d'Albany. Benjamin Franklin, originaire de Pennsylvanie, présenta le Plan Albany d'Union, la première proposition formelle pour unir les colonies.
En 1797, la capitale de l'État de New York fut transférée de Kingston à Albany.
Selon l'American Community Survey pour la période 2010-2014, 84,41 % de la population âgée de plus de 5 ans déclare parler l'anglais à la maison, 5,47 % déclare parler l'espagnol, 1,51 % une langue chinoise, 0,67 l'arabe, 0,62 % l'italien, 0,61 % le français et 6,71 % une autre langue[9].
Entre 2012 et 2016, le revenu par habitant était en moyenne de 26 335 dollars par an, bien en dessous de la moyenne de l'État de New York (34 212 dollars) et des États-Unis (29 829 dollars). De plus, 25,6 % des habitants d'Albany vivaient sous le seuil de pauvreté (contre 14,7 % dans l'État et 12,7 % à l'échelle du pays)[10].
↑(en) Albany Chronicles: A History of the City Arranged Chronologically, from the Earliest Settlement to the Present Time; Illustrated with Many Historical Pictures of Rarity and Reproductions of the Robert C. Pruyn Collection of the Mayors of Albany, Owned by the Albany Institute and Historical and Art Society, J. B. Lyon Company, printers, (lire en ligne)
↑Fernand Braudel, Civilisation matérielle, économie et capitalisme, tome 3 : Le Temps du monde, Paris, Armand Colin, LGF-Le Livre de Poche, (ISBN2-253-06457-2), 1993, p. 485.